Hall des livres

Des livres divers et proposés par des lecteurs sont présentés sur cette page ... pour ouvrir, faciliter nos choix et permettre des échanges !

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2023 – La liste de livres énumérés ci-dessous se prolongent par une présentation pour chaque document en bas de page :





Le monde change chaque fois que quelqu’un partage

22« Aux sévices de l’Église » par Jean-François Laville

21 – Servir le monde – La voie de l’écologie spirituelle – par Mathieu Labonne

20 – Plaidoyer pour une justice foncière par Dominique Potier, Pierre Blanc, Benoit Grimonprez

19 – « Jésus pour les non-religieux » de Jacques Musset

18 – Gagner la lutte contre le cancer, « La découverte dont la république n’a pas voulu » par Sylvie Beljanski

17 – Autopsie d’un désastre, mensonge et corruption autour du Covid ; Jean-Dominique MICHEL

16 – Le Christ rouge ; par Georges Dezaunay

15 – Humaniser selon l’Evangile ;  Clés de lecture pour comprendre Joseph Moingt de Jean-Pol Gallez,

14 – Lettre à mes enfants éloignés de l’Église ; Antoine Nouis

13 – Et si on s’arrêtait un peu de manger … Bernard Clavière

12 – De Dieu à Jésus … itinéraire d’un croyant ; Michel Fontaine

11 – « Mes fragiles »– Jérôme Garcin

10 – « Génération Gueule de bois »Raphael Glücksman 

9 – 3 jours de jeûne, c’est parti – Dr S Stallaert

8 – Vivre ensemble en écolieu – D Vialan

7 – Vers l’implosion ? Entretiens sur le présent et l’avenir du christianisme. J.-L. Schlegel et D. Hervieu-Léger

6 – Max – S.Cohen-Scali

5 – Dans la tête des complotistes William Audureau

4 – Pour qu’il reste de toi plus que mes larmes …- C. Hellé

3 – Jours sombres en Eglise – X. Puren

2 – [2] Nous sommes tous des métis ! Le peuple des humains – L. Quintania Murci

1Ecoute ton coeur et va – Christiane Vika [1]

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22 « Aux sévices de l’Église »

22- « Aux sévices de l’Église« 

Jean-François Laville – Editions Récamier

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Partant d’une rencontre avec Camille, qui vient de quitter les sœurs apostoliques de Saint-Jean et lui raconte les dérives et les abus sexuels au sein de cette congrégation, l’auteur s’intéresse à ces crimes dont ont été victimes des centaines de religieux et de religieuses des communautés dites nouvelles qui ont émergé après Vatican II, sans que l’Église ne réagisse.

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 » Des dizaines de vies ont été détruites et on aurait pu l’éviter. Je ne sais pas si ce dégoût passera un jour… » – sœur Camille

 » Il justifiait ses actes en évoquant l’amour de Jésus qu’il pouvait ainsi me faire ressentir. «  – Michèle-France Pesneau

 » La veille de l’avortement, le Jésuite me dit tout attendri qu’il est sûr que c’est une fille, il fait un signe de croix sur mon ventre. Il a baptisé le fœtus. «  – Anne Mardon

 » Il a mis ses mains entre mes jambes en me disant qu’il devait recommencer pour être sûr que Jésus puisse me guérir. Je suis sortie de là dans un état lamentable. J’avais 20 ans !  » – Caroline Pierrot


 » Ce livre est le fruit d’une rencontre, celle de Camille, une sœur qui vient tout juste de quitter sa communauté. Elle me raconte les dérives, les abus et les déviances instaurés en théorie dans sa congrégation. Je décide d’en savoir plus. Elle me présente d’autres victimes et les témoignages de religieuses et religieux ayant vécu l’innommable se multiplient.

Le 5 octobre 2021, Jean-Marc Sauvé, ancien vice-président du Conseil d’État, remet le rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (CIASE) à la conférence des évêques de France. Un chapitre est consacré aux religieuses abusées. Deux ans après ce rapport, la situation a-t-elle vraiment changé ?  » – J-F Laville
(Sœur Camille, qui doit préserver son anonymat, a souhaité témoigner et accompagner Jean-François Laville dans ses recherches.)

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Dans le cas de l’Église, l’emprise se fonde sur l’amour infini qu’éprouve la sœur envers Dieu. Cet amour va être détourné au profit de l’auteur de l’abus. Ce fameux abus spirituel où cet auteur représente l’alter Christus, Dieu sur terre et son autorité inhérente, base des relations déviantes et des crimes existants dans l’Église.

Dans le milieu catholique, on s’est habitué à l’incroyable, à l’indécence des abus. Il existe une forme de résignation de la part des victimes ou plutôt une fatigue d’entendre des gens d’Église parler de pardon.

Le but du livre Aux sévices de l’Église est de présenter une photographie de la situation des abus dans l’Église. Ce livre aurait pu avoir pour contexte le monde de l’entreprise, des médias, de la politique. Il y est question d’emprise, de relations de pouvoir, de lâcheté, de courage, de force, de destruction, de tentative d’anéantissement, de mensonges. Ces évènements auraient pu se passer dans n’importe quel milieu, partout ailleurs. Sauf que tout ce qui est décrit se déroule au sein même de l’Église.

« Aux sévices de l’Église »

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Servir le monde par Mathieu Labonne

21- Servir le monde – La voie de l’écologie spirituelle –

par Mathieu Labonne

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Résumé

Nous affirmons prendre la mesure de la crise écologique et pourtant nous échouons à transformer en profondeur nos manières de vivre. Au-delà des lectures politique, économique et technologique de notre immobilisme, Mathieu Labonne nous propose une approche introspective et spirituelle. La crise plonge en effet ses racines dans la promesse fondatrice, et néanmoins illusoire, de notre civilisation, selon laquelle notre bonheur serait conditionné à la satisfaction de nos désirs.
Il est donc urgent de revoir notre rapport au monde ! Admettre que nous n’avons pas à le façonner à l’infini selon nos envies mais à en accepter les limites, et comprendre que nous ne sommes pas séparés mais indissociables du reste du vivant. Mathieu Labonne se fait l’écho des grandes traditions spirituelles et nous invite à trouver les clés d’une sagesse intérieure qui nous guidera vers une société véritablement écologique.
Une sagesse qui nous délivre de la colère et de la révolte pour nous permettre de mieux distinguer « l’action juste ». Il explore le dialogue entre engagement citoyen et démarche spirituelle, pour lever nos freins intimes et ainsi accompagner les changements qui garantiront notre avenir.

Servir le monde

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Commentaire d’Odile :

Dans une période de crises (écologique, économique, sociale, humanitaire…), les exigences que l’on discerne intuitivement, l’immense tâche qui en découle, risquent de nous faire sombrer dans un certain pessimisme et nous décourager… ou alors nous faire saisir le moment présent comme une opportunité à revoir notre rapport au monde, personnellement et collectivement !

C’est ce que développe Mathieu LABONNE dans son livre SERVIR LE MONDE. Il nous propose une approche introspective et spirituelle… Par son vécu, il nous illumine de son regard ouvert par ses diverses expériences, toujours en quête de cohérence, une vitalité débordante « pour servir nos valeurs profondes » dans une joie intérieure ! des initiatives, comme un élan de vie, qui sèment des graines.

Son dynamisme est toujours tempéré par sa tolérance, la vérité n’étant détenue par quiconque, persuadé de la richesse de la complémentarité.

Son réalisme vise à produire une humanité qui ne se voile pas la face, et propose l’écologie non comme un combat, mais comme « un ferment d’une paix nouvelle pour l’humanité ».

Pour mieux prendre en main nos destins, inspirés de la nature, ns pouvons découvrir une nouvelle forme de créativité, basée sur l’interdépendance, la diversité, la complémentarité, une « fraternité contagieuse » !

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20- La terre en commun

Plaidoyer pour une justice foncière

par Dominique Potier, Pierre Blanc, Benoit Grimonprez

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La concentration, la dégradation voire parfois la prédation sont des menaces qui pèsent sur les terres agricoles. À cette problématique sociale, économique et écologique, cet essai répond avec trois éclairages – la géopolitique, le droit et la réflexion politique. Trois regards qui permettent, de manière indépendante et complémentaire, de poser les bases d’un projet politique fondé sur la redéfinition de la terre comme bien commun. Les auteurs proposent ainsi d’instaurer un système agricole qui soit juste, humaniste et équitable, capable de faire face aux enjeux mondiaux de l’alimentation pour tous et du changement climatique.

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« La terre devient une marchandise comme les autres. Or, partout où elle est accaparée, on a des régimes autoritaires et des sociétés inégalitaires« .

Dominique Potier

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Un essai à télécharger sur le site de la fondation Jean-Jaurès (jean-jaures.org) :

https ://www.jean-jaures.org/wp-content/uploads/drupal_fjj/publication-print/la_terre_en_commun.pdf

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19- « Jésus pour les non religieux »

de Jacques Musset

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Nombre d’hommes et de femmes de notre temps qui se sont éveillés à l’esprit critique désertent les Églises, notamment la religion catholique. Ils rejettent le Jésus qu’ils y trouvent figé dans une identité supra-humaine et exprimé dans des dogmes imprégnés de représentations préscientifiques et de langages incompréhensibles. Ce Jésus ne les inspire plus dans la conduite de leur vie personnelle et sociale. Ils sont devenus non-religieux.

Le Jésus qui suscite de l’intérêt chez ces derniers n’est pas un Dieu descendu du ciel, mais un humain qui a produit des ébranlements libérateurs dans la société de son temps. Il s’est élevé vigoureusement, à ses risques et périls, contre le judaïsme de son époque miné par un ritualisme et un légalisme imposés par les minorités au pouvoir. Il a dénoncé les situations d’injustices dans les relations entre pauvres et riches. Son grand combat a été de promouvoir l’éminente dignité de chaque personne. Oppositions et menaces ne l’ont pas découragé. Jusqu’à la mort cruelle qu’on lui a infligée, il a été fidèle à l’exigence qui le sollicitait au plus intime et dont la source, disait-il dans son langage, était son Dieu.

Des auteurs contemporains, théologiens, essayistes, romanciers, poètes, présentés ici par Jacques Musset, redonnent corps à l’homme de Nazareth. Tous – Laberthonnière, Spong, Moingt, Légaut, Bessière, Drewermann, Mori, Gramsci, De Luca, Carrère, Juliet, Cadou – témoignent que le visage de Jésus rendu à son humanité peut être source d’inspiration pour nos contemporains, croyants ou non, dans l’invention de leur propre existence, soucieuse de vivre vrai et engagée pour un monde de justice et de fraternité.

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Pour obtenir une rapide synthèse du livre, cliquer

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18- Gagner la lutte contre le cancer …

Gagner la lutte contre le cancer, « La découverte dont la république n’a pas voulu » par Sylvie Beljanski

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S’appuyant sur les découvertes scientifiques incontestables de son père, Sylvie Beljanski expose une approche scientifique innovante de l’apparition et du traitement du cancer ; parallèlement, elle décrit les épreuves et tribulations qu’elle doit surmonter afin de poursuivre les recherches et le travail clinique de son père. En l’accompagnant dans ce parcours, nous découvrons à quel point les institutions médicales et scientifiques en place sont quasiment prêtes à tout pour faire disparaître l’innovation et les traitements à base de remèdes naturels non brevetables et maintenir ainsi le statu quo dirigé par l’industrie pharmaceutique. »

Gagner la lutte contre le cancer – Un livre à lire par Sylvie Beljanski

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17- « Autopsie d’un désastre »

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Jean-Dominique Michel, anthropologue médical et expert en santé publique, a vu très rapidement les nombreuses incohérences de la gestion catastrophique du Covid-19.
Son livre, avec plus d’un millier de référence scientifiques et journalistiques est un inventaire précis du plus grand scandale sanitaire.

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L’année 2020 n’a pas connu de surmortalité particulière, et selon les chiffres officiels de l’OMS, la létalité du Covid-19 a été comparable à celle de la grippe banale annuelle.
De même, les hôpitaux n’ont pas plus été surchargés que les autres années.

Le président du Conseil scientifique, le Pr Delfraissy, a même reconnu que les autorités s’étaient trompées sur l’utilité du « vaccin » anti-Covid, affirmant qu’elles savaient déjà que la transmission ne serait pas empêchée, alors qu’elles rabâchaient sans cesse le contraire pour imposer le passe sanitaire.

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Des personnes ont reçu ces injections par contrainte, sans consentement libre et éclairé, le droit de la santé a été violé. Des signalements à la pharmacovigilance sont en hausse. Des pays tels la Suède et la Norvège, estimant que le confinement, les fermetures des commerces, des écoles, le port du masque, le pass… n’avaient rien de scientifique, n’ont pas suivi ces directives et sont les pays d’Europe ayant eu le moins de décès.

Le gouvernement se refuse de tirer un bilan honnête, sûrement par peur d’avouer le véritable désastre en santé publique que certains experts sérieux ont avancé.

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16. Le Christ rouge ; par Georges Dezaunay

« Nul ne peut servir deux maîtres… Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent  » (Mt 6, 24). À travers les nombreuses paraboles des intendants, l’Évangile ne se prive pas de critiquer vigoureusement l’asservissement par l’argent et s’oppose à la propriété comme jouissance exclusive, de même qu’il rejette le pouvoir perçu comme maîtrise d’autrui. Selon le Christ, nos biens et nos statuts ne nous appartiennent pas vraiment mais sont des dons à partager. Notre autorité ne légitime pas notre domination mais oblige au service des autres.

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Dans bien des cas, pourtant, cet enseignement n’est guère accueilli ; pour nombre de chrétiens une foi authentique s’accommode fort bien de privilèges indécents.

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Comment briser la logique mortifère de l’appropriation et de la privatisation du monde ? S’inspirant des textes évangéliques, Guillaume Dezaunay invite à raviver en nous la soif de justice, à participer à la construction d’un autre régime économique et à déployer une spiritualité de la désappropriation et de la mise en commun. Jusqu’à parler d’un « Christ rouge ».

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Professeur agrégé de philosophie, Guillaume Dezaunay enseigne cette discipline dans un lycée à Metz ainsi qu’en maison d’arrêt. Il est l’auteur d’un roman publié en 2018 aux éditions Balland : La mort est un problème à résoudre.

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À travers les nombreuses paraboles des intendants, l’Évangile ne se prive pas de critiquer vigoureusement l’asservissement par l’argent. Nos biens et nos statuts ne nous appartiennent pas vraiment mais sont des dons à partager. Notre autorité ne légitime pas notre domination mais oblige au service des autres. «Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent » (Mt 6, 24).

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Conférence de Guillaume Dezaunay à propos de son livre « Le christ rouge » :

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Le Christ rouge – Guillaume Dezaunay Editions Salvator ; quelques passages du livre ci-dessous :

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P.31: On dit parfois de l’argent qu’il est le moyen universel, celui qui peut se transformer en tout le reste. Premièrement, c’est faux : l’argent ne peut acheter ni l’amour, ni la culture, ni l’intelligence, ni la bonté, ni la sagesse, ni les savoir-faire, ni la joie intérieure, ni l’expérience, ni la maturité, ni la sensibilité. Il n’est le moyen universel que de l’obtention des choses matérielles. Mais le grand malheur est qu’on peut cesser de le considérer comme un moyen pour l’ériger en fin.

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P.35 : Le capitalisme contemporain est actuellement contraint de multiplier les oxymores pour se donner une couverture morale : on affirme n’être pas pour la croissance tout court mais pour la croissance verte, pas pour le libre-échange tout court mais pour le juste-échange, et globalement, on continue de servir l’argent.

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P.36 : Le jeune bourgeois catholique ne pourra pas trop longtemps se faire croire à lui-même que la voiture électrique sauvera le climat ; elle sauvera seulement l’industrie automobile, tout en envoyant des mineurs travailler dans des conditions désastreuses et anti-écologiques dans les pays du Sud global.

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P.37 : On ne peut pas être à la fois capitaliste et solidariste, à la fois capitaliste et écologique, à la fois capitaliste et convivialiste. Il est temps de hiérarchiser correctement les finalités. Il est temps de remettre l’argent à sa place.

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P.42 : Dans une certaine mesure, la prévoyance est sensée : il n’est pas absurde d’avoir un grenier. Mais au-delà d’un certain seuil, cela n’a plus aucun sens. Vouloir s’assurer de tous les aléas futurs ne conduit pas à la paix mais à l’inquiétude perpétuelle et à l’incapacité de vivre dans le présent. Quant à l’accumulation, elle est une sorte de folie mortifère que la plupart des sociétés ont condamnée et dont seul le capitalisme a fait l’éloge forcené.

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P.47 : L’héritage n’est pas illégitime en soi, à condition qu’il porte des fruits de justice et de bonté. Si ce n’est pas le cas, il serait juste de le retirer à celui qui l’a reçu et qui n’en fait rien pour le donner à un autre.

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P.49 : Les biens reçus gratuitement sont faits pour être répandus gratuitement, ils sont faits pour que celui qui les a reçus s’en serve pour en enrichir d’autres, ce qui devrait donc tendre peu à peu à l’égalisation.

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P.50 : La bourgeoisie catholique contemporaine est héritière à la fois en biens matériels et en biens spirituels. Ces nouveaux pharisiens produiront-ils des fruits dignes d’intérêt ? Mèneront-ils le combat contre les nouveaux seigneurs féodaux, contre les nouveaux rentiers du capitalisme mondialisé, et contre les pilleurs de la maison commune ou persisteront-ils à s’en faire les alliés et les bénéficiaires en se réfugiant par ailleurs dans un spiritualisme tout intérieur qui délaisse la justice ?

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P.52 : Quand la gestion des biens communs par de mauvais gestionnaires devient dangereuse pour le reste de la société, parce qu’elle crée de la pauvreté, pace qu’elle détruit les écosystèmes, parce que l’inégalité qu’elle suscite est indécente, les artisans de paix ne sauraient laisser l’injustice prospérer trop longtemps.

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P.54 : L’Évangile appelle à deux réactions vis-à-vis des mauvais intendants : l’expropriation et l’appel à la conversion, la menace de la première pouvant servir la seconde. Un exemple concret de menace pourrait être le retrait de subvention, ou la taxation, des entreprises qui refuseraient de se soumettre à des clauses sociales et environnementales strictes après un délai raisonnable : elles auraient ainsi la possibilité de devenir éthiques ou seraient ruinées.

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15. Humaniser selon l’Evangile

Clés de lecture pour comprendre Joseph Moingt – de Jean-Pol Gallez

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14. Lettre à mes enfants éloignés de l’Eglise

Antoine Nouis, pasteur

Editeur Labor & Fides

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Antoine Nouis raconte ici l’essentiel de sa foi à l’adresse de ses enfants dont la plupart sont aujourd’hui éloignés de l’Église. Si l’auteur partage avec eux un regard critique envers l’institution, il dit aussi la richesse foisonnante et toujours inspirante de la Parole qui la fonde.

Ému de les voir devenus adultes, confrontés à des défis bien connus comme la parentalité ou inédits comme la crise écologique, le pasteur récapitule ses propres ressources dans l’espoir qu’elles puissent leur servir d’appui.

C’est à la fois une parole pastorale et personnelle qui se déploie dans cette lettre, traçant sur la carte de la vie un chemin d’espérance, jalonné de beaux points de vue sur la liberté, l’amour, la grâce… et la mort.

Pour en savoir plus

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13. Et si on s’arrêtait un peu de manger …

Santé, progrès, évolution de la conscience …

Bernard Clavière

Bernard Clavière      

« Le bruit ne fait pas de bien ; le bien ne fait pas de bruit. »

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Je suis un passionné par tout ce qui peut favoriser l’évolution de la conscience et aider le progrès global de l’humanité.

Qui sommes-nous ? D’où venons-nous, où allons-nous, pourquoi, comment ?

Qu’est-ce que la vie, qu’est-ce que la mort ? …

Pour en savoir, plus, cliquer

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12. De Dieu à Jésus … itinéraire d’un croyant

Michel Fontaine

Deux extraits du livre :

Nourriture, environnement, écologie … Alerte !

De Dieu à Jésus … itinéraire d’un croyant

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11. « Mes fragiles »- Jérôme GARCIN

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L’auteur décrit un peu la vie de sa mère et de son frère décédés depuis peu. C’est pour lui une nouvelle étape qui montre l’attachement

à ses chers disparus.

Livre de Jérôme GARCIN « Mes fragiles ! »

Né le 4 octobre 1956 à Paris, Jérôme Garcin est journaliste au sein de l’émission « Le masque et la Plume » sur France Inter.

Mes fragiles : cette vie si fragile!

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Résumé :

« C’était trop. Trop vite, trop tôt. Trop peu préparé à ce nouvel assaut de souffrance et de regrets. Trop de colère contre le destin. Trop de morts. Trop de prières et de miséricorde. Trop de Toussaint aux beaux jours. Trop de plus jamais. » En l’espace de six mois disparaissent successivement la mère et le frère de l’auteur. Tandis qu’ils affrontent la maladie surgit un secret qui réécrit l’histoire de la famille.

Avec douceur et sensibilité, J Garcin nous parle de cette première mort qu’est pour lui celle de la disparition de sa mère. Tout l’amour qui lui prodigue s’exprime dans ces pages. Et cette nouvelle absence vient raviver toutes les autres. Un texte juste tel une sonate de Bach.

Récit extrèmement bouleversant tout en délicatesse et pudeur suite à la disparition de sa mère et de son frère JG sait garder ses larmes et nous montre l’élégance de sa tristesse ; telle la Valse Triste de Sibélius, ici les mots arpègent son chagrin  » la tristesse durera toujours  » Van gogh

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10. « Génération gueule de bois »

Raphael Glücksman ;

(Allary Editions Brochés (16 €)     Manuel de lutte contre les races)

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Raphaël Glucksmann dénonce la panne d’idées des Occidentaux face à Poutine, à Le Pen ou à l’islamisme. Manuel engagé. A-t-on mesuré combien 2014 fut une « annus horribilis » ?

Avril : les Russes pénètrent dans l’est de l’Ukraine, un mois après avoir annexé la Crimée.

Mai : en France, le Front national arrive en tête des élections européennes.

Juin : Daech conquiert Mossoul, à la stupéfaction du monde.

Dans son premier essai, vif et tranchant, Raphaël Glucksmann se réfère à ces événements pour constater son appartenance à cette « génération gueule de bois ».

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Extrait de l’introduction

Nous sommes tous des flics juifs arabo-martiniquais dessinateurs libertaires de prophètes clients de supérette kasher. Clarissa, Stéphane, Ahmed, Yoav ou Franck : nos prénoms, nos origines diverses, nos fois ou nos absences de foi, nos idéaux et nos manques de repères forgent notre carte d’identité nationale.

Jusqu’au 7 janvier 2015, nous vivions nos libertés, nos mélanges, nos irrévérences comme on respire, sans conscience particulière ni attention spécifique. Nous les pensions naturels, évidents, normaux.Ils ne l’étaient pas et, désormais, nous le savons. Nous sommes une construction idéologique, politique, sociale qui peut se déliter à tout instant si elle n’est pas défendue, cultivée, renforcée. Rien ne nous a préparés au combat et pourtant nous devrons lutter

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9. « 3 jours de jeûne », c’est parti ! »

Dr Sandra Stallaert
Editions Jouvence

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Quel plaisir de vous présenter mon premier livre !

Le jeûne est un des plus puissants outils de prévention pour être et rester en bonne santé. 

C’est une incroyable détox qui permet à votre organisme de se réparer et se régénérer pendant que le système digestif est au repos. 

C’est un allié de taille pour contrôler votre poids, booster votre système immunitaire ou réduire l’inflammation (ex. douleurs articulaires). 

Son rôle dans l’amélioration ou la guérison de nombreuses maladies chroniques (obésité, diabète de type 2, maladies cardio-vasculaires ou neuro-dégénératives …) est prépondérant.

Jeûner est une démarche holistique qui rééquilibre votre âme et votre esprit également. 

À la clé une meilleure gestion des émotions, une reconnexion aux sensations de faim et de satiété, l’ouverture de l’esprit et une plus grande conscience du moment présent.

Ce livre est un guide complet, théorique et pratique pour un programme de 9 jours. 

Je  vous accompagne pas à pas pour que ces 3 jours de jeûne soient un franc succès.

Pour en savoir plus, cliquer

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8 – Vivre ensemble en ecolieu

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« Vivre ensemble en écolieu » par D. Vialan

Editions Yves Michel – 19,90 €

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L’essentiel des outils théoriques et pratiques pour réussir le challenge de vivre ensemble dans un écolieu !

Choisir d’aller vivre en écolieu peut ressembler au parcours du saumon qui remonte le courant : cela peut être long et difficile. On a besoin de réfléchir, d’en parler, d’étudier, de débattre… mais surtout de sentir qu’on est sur la bonne voie !

Ce livre ne contient ni recette magique ni méthode toute faite, et prend toujours en compte l’élément le plus évident, le plus incertain et le plus important : le facteur humain ! Vivre ensemble, dans notre pleine diversité, est unique pour chacun d’entre nous, pour chaque écolieu, pour chaque habitat participatif.

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Préface de Sophie Rabhi-Bouquet

L’essentiel des outils théoriques et pratiques pour réussir le challenge de vivre ensemble dans un écolieu !

Choisir d’aller vivre en écolieu peut ressembler au parcours du saumon qui remonte le courant : cela peut être long et difficile. On a besoin de réfléchir, d’en parler, d’étudier, de débattre… mais surtout de sentir qu’on est sur la bonne voie !

Ce livre ne contient ni recette magique ni méthode toute faite, et prend toujours en compte l’élément le plus évident, le plus incertain et le plus important : le facteur humain ! Vivre ensemble, dans notre pleine diversité, est unique pour chacun d’entre nous, pour chaque écolieu, pour chaque habitat participatif.

Pour cela, voilà du concret :

    Des expériences réelles qui témoignent de ce qui marche ici ou là et de ce qui a montré des défauts

    Des réflexions théoriques sur le vivre ensemble, l’habitat collectif, la communication non violente

    Des pratiques et des exercices pour mettre en œuvre et expérimenter seul ou avec votre collectif

Un véritable soutien aux personnes qui s’engagent sur le chemin d’une vie collective alternative, et qui s’interrogent sur sa réalisation… avec joie.

Pour en savoir plus, cliquer

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7 – « Vers l’implosion ? Entretiens sur le présent et l’avenir du christianisme. »

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 – Seuil 2022, 23,50 €, 400 pages

Un exercice d’une implacable lucidité

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Ce livre est écrit par deux sociologues des religions réputés dont l’un (Jean-Louis Schlegel) pose des questions auxquelles l’autre (Danièle Hervieu-Léger) répond avec une compétence reconnue. Elle la déploie de livre en livre depuis cinquante ans et aborde crûment la crise actuelle du catholicisme.

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Le sujet est capital. L’Église catholique, vieille de vingt siècles, n’est-elle pas en train de sombrer ? Elle connaît actuellement en Occident –mais tout laisse penser que le phénomène devrait se répandre ailleurs-d’indéniables difficultés à être prise au sérieux, non plus cette fois de l’extérieur, mais de son sein même, et par une majorité de ses propres fidèles. Ceux-ci ne peuvent plus admettre qu’une hiérarchie auto-sacralisée leur impose une doctrine et une morale prêtes à l’emploi, présentées comme des Vérités tombées du ciel, et par là même indiscutables. En face d’eux se trouve une minorité de catholiques pour défendre cette hiérarchie : ils sont attachés viscéralement à la forme traditionnelle du catholicisme ; ils donnent de la voix et militent pour que leur religion sacrée de toujours ne change pas d’un iota. Dans cette situation de tensions multiples qui ne cessent de s’exacerber, le catholicisme ne serait-il pas au bord de « l’implosion »? Telle est la question de fond de ce livre.

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Leur travail minutieux d’analyse sonde « jusqu’à l’os » les raisons du vacillement actuel du catholicisme dans ses bastions historiques. Il a le grand mérite d’analyser sans complaisance les faits, et ce avec une lucidité d’autant plus impitoyable que les responsables catholiques ont plutôt tendance à se réfugier dans le déni.

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Ces derniers camouflent en effet la réalité en regroupant par exemple des paroisses en une seule autour d’un unique prêtre encore disponible ; ou bien ils espèrent que l’Esprit-Saint répondra aux prières ferventes des fidèles en suscitant des vocations ; ou se serrent les coudes autour de communautés animées par un zèle missionnaire de reconquête; ou encore multiplient leur visibilité par des manifestations publiques entre catholiques pour se soutenir en faisant nombre; etc…

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D.Hervieu Léger culbute ces paravents illusoires de la réalité et en fait apparaître les causes profondes. À l’origine, il y a ce qu’elle appelle le phénomène « d’exculturation ». Le catholicisme soutient en effet que sa doctrine dogmatique et morale, tout comme son organisation hiérarchique, sont immuables dans la mesure où elles seraient fondées sur une révélation divine. D.Hervieu-Léger expose comment les découvertes scientifiques depuis la Renaissance jusqu’à nos jours ont balayé les représentations sur lesquelles le catholicisme fondait depuis des lustres ses doctrine et organisation, et l’ont déconnecté de la culture moderne. Cette perception d’exculturation de l’Église est présente chez nos contemporains avec d’autant plus d’acuité qu’ils ont acquis de l’esprit critique et qu’ils tiennent désormais légitimement à leur autonomie de pensée. D.Hervieu-Léger braque aussi les projecteurs sur l’autre obstacle qui est le cléricalisme. Celui-ci se manifeste par la détention et l’imposition en tous domaines du pouvoir d’une structure hiérarchique sacralisée constituée du pape, des évêques et des prêtres. Les fidèles sont quant à eux réduits à obtempérer. Sur le terrain, la figure du prêtre qui régente tout en est l’illustration permanente.

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Quelles sont donc les perspectives d’avenir face à cette situation de blocage institutionnel, demande D.Hervieu-Léger au terme de son livre? Elle ne voit rien venir du côté des « observants » actuels (les « pratiquants » réguliers) ni des communautés nouvelles assoiffées de reconquête. Cette voie risque de conduire l’Église à devenir un regroupement sectaire.

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Les forces qui, de l’intérieur même du catholicisme, comme actuellement le synode national allemand, poussent aux changements, seraient-elles alors porteuses d’espérance pour un renouveau espéré ? D.Hervieu-Léger, dont on connaît la prudence des propos, croit pouvoir conclure ainsi : « Je dois vous dire mon extrême scepticisme sur le choc de changement qui peut surgir de ces opérations synodales » (376). La raison pour elle en réside dans l’impossibilité, pour ceux qui dirigent l’institution en haut lieu, d’envisager une telle révolution, car pour eux, tout comme pour ceux qui les suivent, l’existant fait partie intégrante de l’essence même du christianisme.

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Quant à la foule des initiatives créées sur les marges de l’Église par des chrétiens eux-mêmes sous forme de petites communautés d’études d’évangile, de prière, de célébrations, y compris des eucharisties sans prêtres, certaines se fédérant avec d’autres, la sociologue déclare : « Je regarde avec plus d’attention la prolifération des petites initiatives qui finiront inévitablement par distendre, par en bas, le carcan dans lequel le système clérical enferme la vitalité du christianisme. Mais cela ne se fera pas, selon toute vraisemblance, sans passer par une phase d’implosion du dit système, dont nul ne peut prévoir ce qui peut, in fine, en sortir » (p.376)

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La situation actuelle est donc gravissime, raison de plus d’activer sa vigilance. Le Jésus de Matthieu ne dit-il pas : «La lampe du corps, c’est l’œil. Si donc ton œil est sain, ton corps sera tout entier dans la lumière. Si ton œil est malade, ton corps sera tout entier dans les ténèbres » (Mt 6, 22-23).            

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Jacques Musset

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6 – « Max »

Auteur : Sarah Cohen-Scali

Editions Gallimard jeunesse

Pôle fiction (Environ 8 € en version livre broché)

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Livre proposé par Anne-Claire qui l’a apprécié et travaillé en Terminale avec sa classe et son professeur .

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Résumé

Max naît le 20 avril 1936, le jour de l’anniversaire du Führer. Il est le premier bébé du programme Lebensborn mis en place par Himmler, dès 1933 suite à l’arrivée au pouvoir d’Hitler. Le principe est de sélectionner des femmes blondes aux yeux bleus pour s’accoupler avec des nazis aux mêmes caractéristiques physiques et mettre au monde de purs représentants de la race aryenne. Prénommé Max par sa mère, le bébé est finalement baptisé Konrad von Kebnersol, par le Führer en personne. Mais très vite, l’enfant est séparé de cette mère et l’oublie. Pendant toute son enfance, il est sous la surveillance du docteur Ebner. Konrad grandit au sein des meilleurs établissements allemands pour être un parfait nazi. Ne s’y trouvent en théorie que d’autres enfants répondant comme lui aux critères de l’Aryen. Progressivement, le programme Lebensborn s’étend aux pays occupés et pour aller plus loin, les autorités entreprennent de germaniser les enfants blonds aux yeux bleus des autres pays. Un jour, Konrad fait la connaissance de Lukas, un Polonais plus grand que lui mais qui s’avère être un Juif.

Ce roman intitulé tout simplement Max provoque un véritable choc. Et ce, dès la première de couverture avec ce fœtus accompagné de nombreuses mensurations devant être respectées pour être considéré comme un parfait petit aryen. Le tout avec les couleurs du nazisme, le rouge et le noir.

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Le challenge était élevé et pourtant Sarah Cohen-Scali l’a réussi avec brio. Dans ce livre, elle aborde le programme Lebensborn, mis en place dès l’arrivée au pouvoir d’Hitler en 1933, par Himmler. Ce pan est largement méconnu concernant la Seconde Guerre mondiale. Grâce au travail de fourmi de l’autrice, on voit en profondeur de quoi il était question, et il y a de quoi avoir froid dans le dos… Elle n’omet aucun détail et grâce au « je » du narrateur, on parvient davantage à se fondre dans ce récit, même si pour une fois, on ne cherche pas à se rapprocher du héros, chose rare ! Sarah Cohen-Scali se concentre sur le vécu de Max/Konrad, elle décrit aussi les à-côtés mais sans trop entrer dans les détails. C’est la psychologie de l’enfant qui doit ressortir. On le suit de sa naissance jusqu’à ses 10 ans à travers quatre grandes étapes de sa jeune vie.
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Beaucoup de passages sont très durs, dans les mots, dans les faits, dans les descriptions. C’est pourquoi, on ne peut conseiller ce livre qu’à de grands ados, à partir du lycée. Le tout est très prenant mais des pauses sont bienvenues pour faire le point et assimiler ce qui vient d’être lu, tellement le sujet est grave.
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La rencontre avec Lukas amène progressivement un peu d’humanité chez Konrad et ses convictions vacillent petit à petit. Max est un roman original, grandiose, un véritable coup de cœur !
Sarah Cohen-Scali énonce dans une note à la fin du livre les faits dont elle s’est inspirés, la part de la fiction, les personnages ayant réellement existé et les documents qu’elle a consultés pour écrire ce texte.

Max a obtenu le Prix Roman Adolescents Sorcières 2013.

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La presse en parle :

«Une immersion dont on ne sort pas indemne» (Page des libraires).

«Un récit très fort sur les destins croisés de personnages denses, complexes qui nous font découvrir un aspect méconnu de la seconde Guerre Mondiale. Sarah Cohen-Scali réussit le tour de force de nous permettre de «comprendre» l’ennemi. Un roman émouvant, dur et tendre à la fois» (Citrouille).

«Un roman remarquable qui incite à réfléchir. Une lecture indispensable» (Oceanicus-in-folio.com).

«Récompensé à juste titre par douze prix littéraires, ce récit terrifiant et glaçant est un formidable témoignage d’une partie très sombre de I’Histoire. Un roman de grande qualité écrit de façon incroyable» (InterCDI).

« Un roman prenant et sidérant » (L’Express)

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5 – Dans la tête des complotistes

William AudureauAllary Editions

Résumé :

Riche de portraits éclairants et nourri d’analyses des meilleurs spécialistes, ce livre dévoile les nombreux chemins qui mènent au complotisme. Et ceux qui permettent d’en sortir.
Une plongée fascinante au cœur de la mécanique de pensée conspirationniste et de son pouvoir d’attraction.
Pourquoi les théories complotistes séduisent-elles autant ?
Collègues, amis, parents… Les discours conspirationnistes progressent dans tous les milieux et entrent aujourd’hui dans notre sphère intime. Notre premier réflexe: contredire. Or cela ne fait que renforcer les croyances de notre interlocuteur.
Mais qui peut se résigner à voir certains de ses proches basculer dans le complotisme? Comment réagir sans rompre le fil du dialogue ?
Cela passe par l’écoute. Une gageure, tant la discussion est viciée, mais c’est à la portée de chacun. La preuve : William Audureau, journaliste au Monde, média honni des complotistes, a réussi à gagner la confiance de stars et d’anonymes de la complosphère pour nouer avec eux un dialogue au long cours.
Antivax, « spécialistes » du 11-Septembre et des sociétés secrètes, adeptes de la naturopathie en lutte contre Big Pharma ou sympathisants du mouvement QAnon : ils lui ont tous parlé à cœur ouvert.
Le résultat est une plongée fascinante au cœur de la mécanique de pensée conspirationniste et de son pouvoir d’attraction. Riche de portraits éclairants et nourri d’analyses des meilleurs spécialistes, ce livre dévoile les nombreux chemins qui mènent au complotisme. Et ceux qui permettent d’en sortir.

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Livre présenté par Daniel

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4- Pour qu’il reste de toi plus que mes larmes …;

Corine HELLE

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« Aurélien, mon fils de 19 ans, est mort dans mes bras le 13 avril 2010 à une heure cinquante et une, après trois semaines d’hospitalisation suite à un grave accident de voiture …« 

« Continuer à vivre, avec et sans lui », combat incessant non perdu d’avance tant les vivants appellent la vie mais à quel prix ! Avancer coûte que coûte, malgré la souffrance, en mobilisant tous les moyens possibles, cela a été pas à pas mon quotidien pour que se tisse un nouveau lien avec Aurélien, essentiel et inconditionnel.

Afin que se construise une nouvelle vie apaisée …

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Après la mort dans ses bras de son fils Aurélien, 19 ans, suite à un grave accident de voiture et trois semaines d’hospitalisation, une maman écrit :

« Dépasser le vide et l’absence et au contraire se centrer sur le plein : ce que tu nous as donné et ce que tu nous donnes encore pour ainsi le garder vivant au quotidien et pas uniquement dans nos souvenirs. Cette pensée, un mois après ta mort, a grandi au fil du temps. Comment continuer à vivre avec cette épreuve ? Il y a peut-être en moi un mélange de vitalité ancrée au plus profond et d’une volonté qui me nourrit intensément mais je sens aujourd’hui que quelque chose de plus grand me porte. Te garder vivant, c’est concevoir de continuer à t’aimer non uniquement dans ce que tu as été mais dans ce que tu es dans mon présent. L’amour ne disparait pas avec la mort, mais de quel amour s’agit-il ? Je t’aime toujours autant mon Aurélien, peut-être de cet amour inconditionnel dont parlent les religions ou les philosophes. Dépouillé des contingences corporelles, il est d’une incroyable pureté et s’incarne dans mon quotidien à chaque fois que je donne à autrui un sourire, du temps, de l’écoute, de l’aide ou toute autre action. Comme si c’était à toi et pour toi. Simple, naïf peut-être, mais incroyablement porteur de vie et d’envie. Quand je l’évoque devant des amis, je leur confie ainsi la compréhension de ce que peuvent vivre les gens qui ont la foi, aimer Dieu sans le voir.

Ta soif de vivre était tellement immense … Cette ״fureur de vivre״ trouve un écho dans cette croyance personnelle que ça ne peut s’arrêter d’un coup par le couperet de la mort. Tes exploits terrestres ont trouvé une fin, mais je me plais à rêver qu’ils perdurent dans une autre dimension avec une liberté inouïe … »

 (Extrait du livre « Pour qu’il reste de toi plus que mes larmes », cIT éditions)

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3- Jours sombres en Eglise

Xavier Puren

« Halte au feu ! » Ordre donné aux soldats pour qu’ils cessent de tirer. Et si, effectivement, le temps était venu de cesser le feu des invectives, des mises à l’écart, des anathèmes dans l’Église catholique et plus précisément de la part de certains membres de sa hiérarchie qui veulent tout enrégimenter ? Car c’est d’eux qu’il s’agit et c’est à eux qu’un vicaire général demande d’arrêter leur violente gouvernance. L’auteur décrit la réalité d’un système ecclésial dans ses actuelles traversées de désert, ses tourments, ses impossibles remises en cause, ses errements, ses tempêtes, ses silences et, disons le mot : sa haine parfois entre ses membres. Ils sont comme tétanisés ou impuissants face aux déferlantes de ténèbres qui l’envahissent. En cause ? Un système à bout de souffle que tentent de préserver des nostalgiques d’un passé révolu au lieu d’écouter les signes des temps et de mettre en pratique Vatican II. Plus personne ne trouve grâce à leurs yeux et ils développent de manière sournoise une véritable entreprise de démolition pour ceux qui ne sont pas de leurs avis.

Il émaille son récit de commentaires et de méditations pour élargir sa réflexion. Il propose au lecteur en fin d’écrit matière où puiser des éléments pour sa propre avancée et peut-être des ouvertures pour dire « Assez ! ». Retrouvons ensemble la Parole des Évangiles… C’est la foi et l’espérance qui sont en jeu dans ce combat. L’Église catholique se meurt, comment encore se taire ? Mais faut-il se taire et ne pas laisser tout simplement le système imploser  ?

Xavier Puren raconte ces dérives et s’interroge sur le rôle de ces gouvernants autoritaires pour qui l’obéissance servile doit primer et le silence s’imposer dans les « affaires ». L’histoire qu’il nous narre est riche d’enseignements sur les méthodes de ces traditionalistes et de certains évêques intégristes. Rien d’imaginaire : tout est tristement réel dans cet ouvrage.

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Au cœur des tourmentes ecclésiales actuelles de l’Église catholique confrontée, pratiquement chaque jour, au dévoilement d’abus de toutes sortes, voici un livre qui vient de paraître aux Éditions Golias . Je l’ai écrit pour dénoncer tout à la fois les scandales de certains de ses membres, et surtout les silences complices de la hiérarchie pour étouffer ces affaires. C’est une histoire vraie qui décrit les méthodes de certains intégristes qui laissent dire et faire, quant ils n’attisent pas le feu de la haine et de la division. Véritable naufrage de l’Institution, ces méthodes décrédibilisent le Message évangélique. Que faire ? Je propose une vingtaine de pistes en fin d’ouvrage pour ouvrir à la vérité de ce Message et à l’Espérance.

En vente 16€ aux Éditions Golias ou dans votre librairie : Jours sombres en Église ; auteur : Xavier Puren.

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2- Nous sommes tous des métis ! Le peuple des humains

Sur les traces génétiques des migrations, métissages et adaptations

Lluis QUINTANA MURCI

2021  Odile Jacob

D’où venons-nous ? Qui sommes -nous ? Où allons-nous ? C’est à ces questions universelles que tente de répondre le généticien franco-espagnol Lluis Quintana Murci, en nous conviant à un grand voyage  dans le temps et dans l’espace, à la recherche de nos origines et de notre destinée. Il se fonde sur les outils puissants qu’offrent les sciences les plus récentes pour déchiffrer nos génomes et explorer leur diversité à travers les populations humaines. Il retrace l’extraordinaire histoire du peuplement humain à travers le monde depuis sa sortie d’Afrique il y a plus de 60 000 ans. Il révèle comment les populations humaines se sont constamment métissées entre elles, mais aussi avec des humains archaïques, comme l’homme de Neandertal. Il montre que c’est ce métissage même, y compris celui avec des humains archaïques, qui a contribué à la survie des humains, notamment face aux pathogènes, et notamment aux virus ! Toutefois, l’héritage néandertalien qui est en nous peut parfois se révéler délétère…et même affaiblir notre immunité face au COVID-19 !

Livre proposé par Daniel

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1- Ecoute ton cœur et va !

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Christiane Vika.

Video de Christiane Vika avec Pascal Hubert  suite à son livre présenté ci-dessous

« L’amour entre un prêtre et une femme. Plus fort que tous les dogmes… »

Cliquer https://www.youtube.com/watch?v=OvYv76uF9S0

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Avec Christiane Vika :

Ce récit est celui d’un amour, d’un bonheur, d’une douleur…

Ce récit est celui d’un amour, d’un bonheur qui ont embrasé le cœur d’un homme et d’une femme…

Lui, qui fut un prêtre magnifique, aimé, « adoré » de ses paroissiens, comme l’écrira un journaliste, tellement il aima, aida, tous ceux et toutes celles qu’il rencontra dans son ministère et leur donna espérance…

Elle, qui, aussi, donna ce qu’elle put à tous ceux et toutes celles qu’elle écouta dans ses multiples rencontres de médecin…

Ce récit est celui d’une douleur qui n’aurait jamais dû exister…

Ce récit se veut porteur d’un espoir, si ténu soit-il, qu’à l’avenir, d’autres puissent vivre cet amour, ce bonheur, sans cette douleur-là…

Christiane Vika

Ce n’est pas un livre ! C’est une explosion de joie et de Bonheur en continu ! « Ta joie éclatait ! » dit Christiane en parlant de lui…(lui, on ne saura pas son nom mais il est là, présent.) « Ta joie, j’en étais le témoin émerveillé et bouleversé. Tu ne pouvais plus la contenir… » Et plus loin : « Notre couple devait irradier : ‘Vous avez l’air de tellement vous aimer’ leur confie une serveuse en Toscane ». Ceci n’est pas une histoire d’amour comme les autres. Elle, bientôt médecin. Lui, devenu prêtre depuis peu.

Précisément, il est prêtre ; il a un ministère ; alors c’est la clandestinité. Elle durera…trop longtemps depuis ses premières années de prêtre jusqu’à quasiment sa retraite. « Alors il nous fallut inventer notre route, une route d’ombre et de lumière ; mais moi, c’était de lumière dont je rêvais et non pas d’ombre. » « Même accepté le renoncement à une vie normale, le fait de devoirtout cacher, s’accompagnaient de beaucoup de souffrance. » N’est-ce pas la condition de toutes les compagnes clandestines ? « Tu es ce que j’ai de plus cher au monde, lui confia-t-il un jour ! »

C’était pourtant le lendemain du Concile Vatican II (fin 70 – début 80) qui avait apporté tant d’espoir : « On pensait que cela allait évoluer. Des lieux d’ouverture surgissaient. La parole commençait à se libérer. Des prêtres partis parlaient… Mais de fait, rien ne bougeait. Illusion !! » Elle, ne supporte pas ; elle ne supporte pas non plus cette injustice faite aux femmes. « Comment accepter l’injustifiable ? L’injustifiable de cette obsession et de cette peur de la sexualité envisagée d’une façon si restrictive et péjorative ! Injustifiable le maintien de cette règle du célibat… qui date de 1123 »

Un récit bouleversant qui regorge d’espoir. « Je suis prêtre depuis 50 ans, lui dit-il un jour. J’ai essayé de ne jamais être un fonctionnaire du culte, mais un témoin de Jésus-Christ, un artisan de lumière et d’espérance ». Mais sa maladie et son cancer mettront un terme à cette forme de partage … Le témoignage d’une vie lumineuse de prêtre, embrasée par sa foi et par un amour humain, dans l’espoir qu’advienne le jour où ressentir un appel à un ministère sacerdotal s’accompagnera de la liberté pour chacun (ou chacune) de vivre ce ministère dans le célibat ou non.

Le témoignage d’un amour partagé, vibrant de joie, de bonheur, d’épanouissement. Le titre à lui seul est tout un programme !

2020 07

Nous pouvons encourager ce beau témoignage en favorisant la vente du livre  « Ecoute ton coeur et va ! »  Editions Persée. 120 p. (13,5 €)

L’auteure, médecin retraitée, seule maintenant -car ainsi en a décidé prématurément le cancer- brise ici le silence entourant le célibat des prêtres dans l’Eglise catholique. Elle livre le témoignage d’une vie lumineuse de prêtre embrasée par sa foi et par son amour humain dans l’espoir qu’advienne le jour où ressentir un appel à un ministère sacerdotal s’accompagnera de la liberté pour chacun (ou chacune) de vivre ce ministère dans le célibat ou non.

Pour acheter le livre :
https://www.furet.com/livres/ecoute-ton-coeur-et-va-christiane-vika-9782823128413.html

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– Frères d’âme,

Entretien avec Denis LAFAY,

(Éditions de l’aube, 2021, 170 pages, 17,60 euros)

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Pierre Rabhi, constatant les désastres causés par la juxtaposition de savoirs parcellaires, insiste sur la nécessité de retrouver ce que le philosophe Emmanuel Levinas appelle « la sagesse de l’amour ». « Cessons de confondre aptitudes et intelligence, et œuvrons à éveiller l’humanité à prendre conscience qu’elle partage un destin et un sort communs, que chaque mal ou bien se répercute universellement. (…) Nous appartenons à une seule et même espèce, chaque autre est frère et le temps est venu de créer une convivialité planétaire. Prendre conscience qu’il faut additionner « ce » que l’on s’évertue à mettre en rivalité, à marchandiser ou à retrancher. Et cela en faisant sien cet enseignement du Christ, mais qui est universel, œcuménique : « il n’y a que l’amour qui peut changer le cours de l’humanité ». Voilà le retournement auquel, au plus profond de mon cœur et de mon âme j’aspire ».

Extrait de : Edgar MORIN et Pierre RABHI : Frères d’âme, entretien avec Denis LAFAY, éditions de l’aube, 2021, 170 pages, 17,60 euros.

 

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