On me conseilla d’entreprendre une cure de jeûne …

"On me conseilla d'entreprendre une cure longue de jeûne. J'étais tellement las de me sentir diminué que je n'ai pas hésité." Après un séjour de 4 ans en Afrique équatoriale, en pleine brousse dans la forêt vierge, en plus des crises ...

Article paru dans le n° 185 de la revue Alternatif Bien – Être de Février 2022

Madame la Ministre,

Si je me permets de m’adresser à vous, c’est à la fois parce je sais vos responsabilités professionnelles, votre expérience de ministre de la santé et parce que j’ai pu apprécier votre franchise et votre courage quand, lors d’une émission à la télévision, vous avez affirmé : « Tout médicament a des effets secondaires et ce qui compte, c’est le rapport bénéfice/préjudice ».

Pour appuyer votre constatation, toute prescription de médicament ne devrait-elle pas prévoir et imposer une cure automatique de détoxication, toute absorption de produits de synthèse ne devrait-elle pas être compensée par un régime bénéfique de nettoyage ? Sinon, comment ne pas constater sans surprise à plus ou moins long terme engorgements, fatigues, malaises et dégradations physiologiques ? Comment croire en effet qu’un médicament, même banal, absorbé et renouvelé régulièrement, n’ait absolument aucune séquelle indésirable et puisse être assimilé par l’organisme aussi facilement qu’une pomme ? On peut alors comprendre les réticences de nombreux médecins devant des traitements dont personne ne connaît les effets à long terme, puisqu’il faut un recul d’au moins dix ans pour pouvoir se déterminer. N’est-ce pas en effet au bout de plusieurs années que le Distilbène, la Thalidomide ou le Mediator ont révélé leur nocivité ?

Ayant vécu moi-même plusieurs années en pleine forêt équatoriale africaine quand j’étais jeune, j’ai été lourdement atteint de filariose (j’avais 30 ans). Les lourds traitements successifs que j’ai dû subir à mon retour en France m’auraient laissé de fortes séquelles si je n’avais pas eu la chance de bénéficier de deux longues cures de jeûne dans une clinique agréée alors par la Sécurité Sociale et dirigée par un médecin/thérapeute novateur et généreux.

Suite à un article que je viens de publier dans la revue « Bien-Être »[1] (j’ai maintenant 82 ans et n’ai besoin d’aucune médication régulière !), je constate l’intérêt que suscite la méthode à la suite des nombreuses demandes que j’ai reçues pour connaitre l’adresse de la clinique que j’ai fréquentée mais qui, hélas, n’existe plus depuis longtemps.

Je devine que vous ne pouvez pas être insensible à cette situation. Comment se fait-il qu’une méthode ancestrale aussi peu onéreuse, aussi sûre quand elle est pratiquée dans de bonnes conditions, ne soit pas proposée en France, pour les obèses bien sûr mais aussi les drogués de toutes sortes ? Une méthode qui est en effet pratiquée en Allemagne, en Suisse, en Russie et qui est même encouragée aux USA parallèlement lors de traitement du cancer … Comment la médecine n’exploite-t-elle pas le potentiel d’une méthode que la tradition a établie ? Comment ne pas laisser les seuls charlatans utiliser ce créneau porteur ? Je compte en effet sur vous pour étudier cette situation et me laisser l’espoir d’une solution possible.

Je vous en remercie très sincèrement

Et vous prie de croire en ma reconnaissance.


                                                          P.  JACQUOT

[1] Article que je reproduis dans le cadre ci-dessus

Lettre adressée à  Madame Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture, rue de Valois 75001 Paris

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