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La quête spirituelle se fait de plus en plus présente dans la société et le christianisme n’en détient pas le monopole. Chercher à connaître d’abord les fondements humains de la spiritualité permet une ouverture à toute recherche spirituelle et facilite aussi la reconnaissance de ce que l’expérience spirituelle chrétienne comporte de spécifique.
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Qu’est-ce que la spiritualité ?
Difficile à dire, c’est évident.
Le dictionnaire (Petit Robert) dit de la spiritualité qu’elle est
1) le caractère de ce qui est spirituel, indépendant de la matière et
2) l’ensemble des croyances et pratiques qui concernent la vie spirituelle.
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Toute pratique spirituelle suppose-t-elle la foi en une divinité ?
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Ce n’est pas le cas pour les agnostiques et les bouddhistes par exemple.
On peut sans doute affirmer que la spiritualité implique une pratique, une discipline, donc un apprentissage. Elle serait donc le fruit d’une expérience.
Mais il est aussi vrai que la spiritualité se retrouve sous beaucoup d’autres formes. Certains la trouvent dans des formes d’art : en lisant un roman, en écoutant de la musique, en contemplant un tableau. L’art nous donne un élan d’émotion qui est souvent “spirituel”. D’autres la vivront dans la réalisation philosophique, scientifique ou sociale. Les uns seront sensibles au contenu intellectuel, les autres utiliseront plus volontiers leurs sens.
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La spiritualité serait donc la part de ce qui nous fait humains.
Elle est une source d’inspiration, tout comme l’art.
Il semble que le rôle de la contemplation, de l’admiration, de l’accomplissement n’est pas de nous faire comprendre et intégrer quelque chose (bien que cela puisse être un autre résultat de l’action), mais plutôt de nous donner de l’inspiration dans la vie quotidienne.