Obligation vaccinale

par Pascal JACQUOT

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    • Les analyses des spécialistes médicaux divergent.
    • Les effets indésirables des vaccinations existent.
    • Les vaccinés qui se disent protégés ne doivent pas craindre les éventuelles contagions provoquées par les non vaccinés.
    • Le choix de la vaccination et de ses intérêts s’estompe s’il n’est pas libre.  

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Quels que soient les avis, l’injection de vaccins n’est pas un procédé anodin … Si, en France, les premiers vaccins utilisés sont constitués de germes (virus, bactérie) vivants atténués qui ont été modifiés afin qu’ils perdent leur pouvoir infectieux, les nouveaux vaccins ne contiennent pas d’agents infectieux vivants mais une toute petite partie seulement d’un virus, une protéine ou son acide nucléique (son ARN ou son ADN). Et, alors que les premiers avaient acquis une certaine réputation et popularité, on a ensuite appelé vaccins des injections diverses qui soulèvent de nombreuses questions et pour lesquelles la liberté et le choix des patients semblent une exigence tout à fait indispensable.

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Puisqu’il existe des points de vue divergents, pourquoi ne pas respecter la liberté de chacun ? Que ceux qui souhaitent la vaccination puissent ainsi librement se protéger ne devrait pas justifier une obligation pour ceux qui ne le souhaitent pas … D’ailleurs, l’Allemagne, l’Angleterre, la Suède et l’Espagne n’ont plus d’obligation vaccinale, contrairement à la France (avec 11 vaccins obligatoires pour les enfants nés à partir du 1er janvier 2018 : vaccinations contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, l’infection à Haemophilus influenzae b, l’hépatite B, le méningocoque C, le pneumocoque, la rougeole, les oreillons et la rubéole).

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La multiplication des vaccins menace d’ailleurs la diversité des soins. Si un vaccin peut protéger l’organisme d’une maladie précise, il amoindrit peut-être aussi simultanément le système immunitaire qui se prépare moins à d’autres infections possibles … Pourquoi recourir à la vaccination plutôt qu’aux antibiotiques pour les maladies bactériennes ? Pourquoi vacciner contre les maladies jugées bénignes plutôt que de laisser aller le cycle infectieux à son terme ? La controverse sur le vaccin contre l’hépatite B par exemple est liée aux effets secondaires, avec une multiplication des notifications de ces effets neurologiques graves imputés à l’injection. Il s’agit du premier vaccin très onéreux de l’histoire de la santé publique. L’hépatite B nous fait entrer dans une nouvelle ère : celle de la suspicion du profit. Cette vaccination est-elle justifiée par des impératifs sanitaires ou par les intérêts des industries ? Effets secondaires et marchandisation sont deux leviers du doute qui s’est installé chez de nombreux français …

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Les conséquences négatives des vaccinations, avec les effets secondaires mais aussi les dangers éventuels, ignorés mais possibles, doivent être clairement reconnus même s’ils restent aléatoires ou peu probables. D’ailleurs, à partir de 1954, un groupe organisé d’opposition à la vaccination s’est mis en place : la Ligue nationale pour la Liberté des vaccinations.

A partir de 1964 une meilleure prise en charge des accidents graves est décidée et une commission d’indemnisation à l’amiable des accidents vaccinaux s’impose après 1975 ; en 1980 on cesse d’utiliser le vaccin contre la variole qui entrainait beaucoup d’effets secondaires …

S’il existe une propriété qui devrait être inviolable, c’est bien celle de son propre corps car chacun en est le premier responsable ! Or une vaccination impose automatiquement l’admission de corps étrangers dans l’organisme ! …

Pourquoi la France est-elle parmi les pays les plus coercitifs en matière d’obligation vaccinale ? Car aller jusqu’au bout de l’obligation vaccinale, c’est-à-dire ne pas accepter les enfants non vaccinés en collectivité, contrevient à un principe essentiel de la République, celui de l’école obligatoire pour tous.

D’ailleurs, ceux que l’on accuse parfois aujourd’hui de « complotisme » ne sont pas systématiquement contre la vaccination mais uniquement contre l’obligation de vaccination ! Or la démocratie véritable, si ce n’est pas seulement une majorité qui peut imposer ses décisions, n’est-ce pas aussi le respect des valeurs fondamentales de la minorité ou des minorités ?

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P. J.                                     

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