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Commentaires :
“Je fais mienne la phrase de B. Besret sur notre rapport à l’arbre. Travail de toute une vie.
Avec mes amitiés.”
Jacques
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“Je fais mienne la phrase de B. Besret sur notre rapport à l’arbre. Travail de toute une vie.
Avec mes amitiés.”
Jacques
L’article de LSVL « L’avenir de l’énergie » est contestable .
Je cite :
“...nous estimons que les risques liés aux déchets et aux accidents nucléaires en France sont correctement gérés et très faibles.”
Estimation qui n’engage que ses auteurs, beaucoup les jugent au contraire élevés. Quant à Jancovici, ce n’est pas LA référence. Surtout comparé au GIEC, à l’AIE (Agence internationale de l’énergie) ou l’ADEME.
.De plus le nucléaire est très cher (48 milliards prévus pour 6 nouveaux réacteurs), et hors délai, on ne peut attendre 20 ans la production de nouveaux réacteurs. Est-il utile de rappeler ici que le coût prévisionnel de l’EPR de Flamanville était de 3.3 milliards et que la facture s’élève à 19.1 milliards… Et que le démarrage prévu en 2012 sera en 2024.
,..Et aussi on peut s’attendre encore à de fréquents arrêts des centrales nucléaires, surtout que l’eau va manquer pour les refroidir.
“...L’indépendance de notre instance de contrôle, l’ASN, armée de l’expertise de l’IRSN, n’y est pas pour rien. Cela dit, le risque zéro n’existe pas.”
La vraie indépendance, et la vraie expertise étaient à l’IRSN, démantelé et réintégré à l’ASN
“…Le pari du 100 % renouvelable comporte un risque, celui de ne pas parvenir à produire suffisamment d’électricité décarbonée et à un prix modeste.
Si le pari du 100 % renouvelable ne comportait aucun risque, le risque nucléaire, même infime, condamnerait tout de suite le pari de l’atome. Mais ce n’est pas le cas. Le pari du 100 % renouvelable comporte un risque, selon nous majeur, celui de ne pas parvenir à produire suffisamment d’électricité décarbonée et à un prix modeste.”
Non, ce risque est faible (voir article dans la rubrique Ecologie « scénarios électriques » RTE, AIE et ADEME).
L’enjeu, un véritable choix de société, est d’opter pour la sobriété ou la haute technologie.
Nous avons pu constater cet hiver que les Français peuvent être sobres…pour beaucoup, sous la contrainte (énergie chère, peur des pannes), et que le nucléaire a fait défaut, avec la moitié des réacteurs à l’arrêt.
Les valeurs qui nous rassemblent à Écoute et Partage nous porteraient plutôt, me semble-t-il,vers la sobriété que la haute technologie.
Si le pari du 100 % renouvelable ne comportait aucun risque, le risque nucléaire, même infime, condamnerait tout de suite le pari de l’atome. Mais ce n’est pas le cas. Le pari du 100 % renouvelable comporte un risque, selon nous majeur, celui de ne pas parvenir à produire suffisamment d’électricité décarbonée et à un prix modeste.”
Non, ce risque est faible (voir article sur le rapport AIE et RTE, et les scénarii Ademe ).
L’enjeu, un véritable choix de société, est d’opter pour la sobriété ou la haute technologie.
Nous avons pu constater cet hiver que les Français peuvent être sobres…sous la contrainte (énergie chère, peur des pannes), et que le nucléaire a fait défaut, avec la moitié des réacteurs à l’arrêt.
Il me semble évident que le public d’Écoute et partage opterait plutôt pour la sobriété que la haute technologie.