L’Académie de médecine réitère en toute incohérence

Information proposée par la SARL LEXPRECIA, Maître Arnaud Durand, avocat au Barreau de Paris, 33 rue du Petit Musc, 75004 Paris, France.

                Dans un communiqué du 13 décembre 2022, l’Académie de médecine prétend que Réintégrer les soignants non vaccinés contre la Covid-19 resterait “une mauvaise option”.

Cet avis n’a pourtant de prétention scientifique que la qualité de son auteur.

À charge contre cet avis, on notera que :

•             Le principe-même de la revue par les pairs n’a pas été appliqué à l’opinion émise dans ce communiqué ;

•             La méthode scientifique est violée quant à la façon d’évaluer la sécurité et l’efficacité d’un produit, l’avis se contentant du nombre de doses injectées en moins de deux ans, soit 7,3 milliards, comme si par exemple, le nombre de cigarettes consommées par la population dans les années 50 démontrait leur innocuité ;

•             Les traces d’une opinion acerbe parsèment cet avis, avec une marginalisation recherchée des “rares” soignants non vaccinés Covid-19, en précisant que leur réintégration serait “démagogique” voire “nocive pour la crédibilité des politiques vaccinales” et que leur rejet des vaccins à ARN messager serait fondé sur “la peur” ;

•             Confronté à l’indéniable l’inefficacité des vaccins Covid-19 sur la transmission, l’obligation vaccinale se justifierait finalement sur les croyances de ses auteurs qui estiment que des progrès “peuvent laisser espérer” qu’il sera “possible” dans “l’avenir” de mieux prévenir la transmission, ce qui revient à reconnaître que l’obligation d’injection des produits actuellement disponibles est basée sur le désir que d’autres produits seront, peut-être un jour, suffisamment efficaces ;

•             L’avis est basé sur de nombreuses considérations politiques, telle que les “conséquences financières pour l’employeur” d’une contamination, le “rôle des influences sociales” ou encore le fait que la levée de l’obligation serait “nocive pour la crédibilité des politiques vaccinales”, comme si le “vaccin” était une catégorie de magique de médicaments ne devant pas souffrir du nécessaire doute scientifique ;

•             L’avis présente des incohérences logiques, ainsi l’insuffisante efficacité des vaccins Covid-19 contre la transmission y est admise mais l’obligation vaccinale des soignants se justifierait tout de même “tant pour protéger leurs patients que pour les protéger eux-mêmes”, ou encore le retour des soignants concernés ne contribuerait pas à résoudre – au moins en partie – le déficit de soignants en France.

Information proposée par la SARL LEXPRECIA, Maître Arnaud Durand,

Avocat au Barreau de Paris, 33 rue du Petit Musc, 75004 Paris, France.

               

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