« Faites ceci en mémoire de moi »

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Il ne s’agit pas de « faire » que le pain et le vin deviennent « réellement » corps et sang du Christ.

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Il s’agit, plus profondément, plus existentiellement, de s’engager ensemble, en communauté, à vivre en disciples de celui qui, en ouvrant une Voie neuve au prix même de sa vie, a inauguré ce qu’il nommait le Royaume de Dieu.

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Il s’agit de dresser la table du partage en faisant surgir la fraternité avec tous et toutes, et en priorité avec tous les paumés et les petites gens de notre monde.

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Paul Fleuret

Extraits de “Faites ceci en mémoire de moi”

Golias Hebdo n° 808

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La participation au repas en mémoire du Seigneur est reliée à la mort de Jésus. Or on sait comment et pourquoi Jésus est mort : assassiné au terme d’une vie engagée pour proclamer ce qu’il nommait le Royaume de dieu, Royaume non seulement annoncé mais inauguré par ses actes de libération et de relèvement de tous les éprouvés et écroulés. Ce faisant, il remettait en cause le pouvoir politico-religieux qui a fini par l’éliminer. Alors, nous comprenons le “Faites ceci en mémoire de moi”. Il s’agit de s’engager dans le mouvement de libération inauguré par Jésus.

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Un commentaire

  1. En effet, la Parole peut se lire au premier degré, ou ce qui paraît plus logique quand il s’agit de spiritualité, de façon symbolique. Il paraît donc plus important de partager la fraternité comme un morceau de pain !

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