Noël et la paix !

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En cette fin d’année 2024, je pense à tous ces évènements qui ont fait la « une » au cours des mois passés :

– en France, les résultats des élections révélant un profond malaise social, politique, économique … mais également tous les abus de harcèlements, de pouvoir…, les règlements de comptes semant la peur dans certains quartiers…, le rejet de tant de demandeurs d’asile qui ont quitté leur pays parfois au risque de leur vie… et toutes les catastrophes dites naturelles alors qu’elles sont bien souvent le résultat des excès humains sur l’environnement…

– dans le monde, les horreurs du terrorisme et de la guerre, en Ukraine, en Israël, en Palestine, au Liban…, les menaces de suprématie entre la Chine et Taïwan, entre les 2 Corées, entre l’Azerbaïdjan et le Haut-Karabakh… et tant de conflits sur notre planète…, parfois au nom de Dieu, un comble !! 

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Que peut signifier l’espérance de Noël ? On peut imaginer ce Jésus dans les bras de sa mère dormant et comme tout enfant qui vient de naître, malgré le vacarme du monde qui l’entourait, en dormant il souriait et son sourire était tout bonnement « désarmant », car à l’époque du Christ, le monde avait aussi bien des problèmes. On attendait un messie qui devait libérer le peuple de l’occupant, rétablir la justice …

Nous qui sommes sollicités, distraits par le bruit, les paillettes, la surconsommation, la performance … nous découvrons un nouveau-né dans le silence, la pudeur, la simplicité, le dénuement.

Face à la magie, aux miracles, aux grandes déclarations, aux démonstrations de force et de puissance, nous découvrons un enfant dans l’ordinaire, le quotidien, l’intimité, qui en dit bien plus qu’un grand discours…

Si nous sommes marqués par une éducation et une tradition chrétienne avec des dates, des lieux, des expressions, des histoires plus ou moins arrangées, l’important n’est-ce pas le message qui a voulu être transmis ?

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Noël, c’est peut-être le symbole de l’affection, de la douceur, de la tendresse … de celui qui est faible et sans défenses. Jésus n’est pas venu s’imposer, ni imposer un royaume. Il n’est pas venu étaler richesse, clinquant, force et puissance, mais il a laissé une trace, une marque, une invitation…

Le message de Noël n’est-ce pas aussi celui de la Paix ? Mais actuellement, quand nous imaginons la détresse d’une multitude de personnes, blessées, endeuillées, déplacées, traumatisées, meurtries par les horreurs des guerres dans tant de pays, nous nous sentons déboussolés, tellement tristes et démunis…

Pouvons-nous malgré tout nous souhaiter la paix, en nous, dans nos familles, dans nos relations, et dans le monde !

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La Paix ne s’impose pas par la force. Elle ne s’achète pas par les armes et avec de l’argent.

La Paix, c’est bannir la peur, l’esprit de vengeance, refuser de retourner la souffrance en agressivité, en amertume, en ressentiment.

La Paix, c’est la Rencontre, le Pardon, la Bienveillance…

La Paix, c’est ce sourire « désarmant » du bébé qui vient de naître face à la course aux armes, aux pouvoirs, aux honneurs et à l’argent !

A Noël qui n’a sûrement pas eu lieu un 25 décembre, Jésus a établi sa demeure parmi nous. Il est venu habiter au beau milieu de son peuple. N’allons pas chercher ailleurs ce qui déjà est là, n’allons pas chercher dans des artifices la lumière qui est en nous ! Nous sommes invités à partager ce bonheur chaque jour …

Joyeux Noël !

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Odile  (Je me suis inspirée d’un texte de Denis Chautard, Prêtre de la Mission de France)

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