La confiance, le bonheur, l’épanouissement en fin de vie … c’est certainement difficile à atteindre mais n’est-ce pas l’essentiel, ce qui permet d’apprécier le chemin parcouru et de vivre déjà un peu dans l’horizon ? …
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Le chemin, c’est exploiter ce qui nous est donné au début par héritage et proposé tout au long de la vie : les fortunes -comme les épreuves- de notre milieu, de notre famille, de notre pays mais aussi les capacités qui nous sont offertes pour aimer notre travail, nous maintenir en bonne santé, bénéficier des découvertes, des progrès judicieux de la science !
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Savoir utiliser les capacités disponibles qui permettent de mieux comprendre, de mieux partager ce que l’on vit, c’est un peu comme -dans un autre domaine- apprécier les finesses de sa propre langue, les richesses de sa propre culture dont on exploite les outils ! Sans jamais oublier pourtant que d’autres langues, d’autres cultures, bien différentes, parfois plus modestes ont aussi leurs valeurs et leurs riches spécificités !
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Il ne s’agit pas de nier tous les aspects positifs de notre civilisation et les moyens techniques et pratiques qu’elle a permis de susciter. Pour n’évoquer que le plan de la santé, une meilleure connaissance de la vie, une maitrise des techniques ouvrent des chantiers et des espoirs colossaux ! Les greffes d’organes humains, les fécondations in vitro, les implants cérébraux par exemple constituent des prouesses …
Pourtant ces exploits de nos découvertes ne peuvent ni écraser, ni disqualifier d’autres cheminements, bien différents parfois, inconciliables ou même opposés, mais tout aussi dignes de respect et même d’intérêts. Comment certains, qu’ils soient ou non bardés de titres ou de diplômes et comblés parfois d’éloges, peuvent-ils être si sûrs d’eux qu’ils ne savent pas accepter les différences ? Comment peuvent-ils parfois écraser avec mépris les options et les choix divergents de leurs modestes frères sur terre ?
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Prolonger la vie ou guérir un malade grâce à des procédés scientifiques alambiqués n’est pas automatiquement une démarche que nous pouvons apprécier … Si prolonger la vie détériore la capacité intrinsèque de l’être humain à cause d’effets secondaires ou non maitrisés, ne faut-il pas être prudent en relativisant les choix et les possibilités diverses ?
Le potentiel humain n’est pas limité à des prouesses techniques, si perfectionnées soient-elles … Il est aussi la capacité de sentir, de construire, de mesurer des attaches spirituelles ou divines qui relient chacun non seulement à tous les hommes mais aussi à la nature toute entière !
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Que te sert de conquérir le monde si tu perds ton âme. « Perdre son âme » c’est perdre sa vraie dignité, celle qui aspire à dépasser nos limites !
Marc 8:36
- « L’amour, c’est quand quelqu’un vous ramène à la maison, quand l’âme revient au corps, épuisée par des années d’absence »
Christian Bobin
- « On ne peut être sur cette terre pour rien, mais pour témoigner et parler de l’amour, pour aimer et se laisser aimer. Il n’y a que ça de vrai au fond. L’essentiel, c’est la rencontre, la relation, la vie qui passe et qui circule. Tout n’est pas rose pour autant ! »
François Desnuelles – (Témoignage La Vie)
- « La plupart des gens n’ont aucune idée de ce qu’est la Vie. Qui sommes-nous ? D’où venons-nous, où allons-nous, pourquoi, comment ? Qu’est-ce que la vie, qu’est-ce que la mort ? … Ces questions sont fondamentales. Elles priment sur toutes les autres. On ne peut prétendre à une vie épanouie qu’après y avoir répondu. »
Bernard Clavière
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Chacun peut et doit découvrir sa place sur cette terre car personne n’est inutile ou superflu ! Puissions-nous essayer de vivre, pour témoigner, aimer et nous laisser aimer nous-mêmes ! … Car l’essentiel, n’est-ce pas la rencontre, la relation, la chaleur qui passe et qui circule ?
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Pascal JACQUOT
