S’arrêter de manger ?
Par Bernard Clavière
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Les lois de l’univers
Tout, dans l’univers, est soumis aux mêmes lois, que l’on peut appeler les lois de la physique, les lois de la nature, les lois de la vie ou les lois divines selon notre niveau de perception …
La nuit succède au jour, l’hiver à l’été, la mort à la vie, nos yeux se reposent un millième de seconde entre chaque clignement … Tout obéit à cette loi majeure, impérative, que nous transgressons pourtant constamment en imposant à notre corps un travail permanent de digestion des aliments et assimilation de nutriments. Manger trois fois par jour toute une vie est folie. Le corps a besoin de périodes de repos total pendant lesquelles il va pouvoir procéder à des nettoyages approfondis …
Retrouver le sens de la vie, des vraies valeurs, reconsidérer nos buts dans la vie … Et donner à notre corps le repos dont il a tant besoin.
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Un repos physiologique essentiel
Nous avons d’autant plus besoin de ce repos digestif que nous soumettons souvent notre organisme à des excès alimentaires et à une hygiène de vie contre nature. En vous arrêtant de manger, vous aller donner à votre corps -peut-être pour la première fois de votre vie -, un repos physiologique essentiel à son équilibre. Toutes vos fonctions physiologiques vont pouvoir « respirer » un peu. Certaines vont s’interrompre complètement, comme la digestion, mettant en même temps au repos tous les muscles qui leur sont associés ; d’autres vont se mettre au ralenti -respiration, circulation sanguine, rythme cardiaque, tout le métabolisme basal.
Dans cet état de semi-״silence״ intérieur, la Nature va faire son œuvre. Elle va procéder à un travail de maintenance en règle de toutes nos fonctions organiques. Il n’est pas une seule partie de notre corps qui ne soit touchée et transformée par le jeûne – la peau, les cheveux, les ongles, les yeux, les intestins, les poumons, le cœur, le sang, le foie, les reins, etc.. Tout l’organisme est affecté et son fonctionnement profondément amélioré.
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L’appel de la nature est clair.
Un organisme malade perd tout désir pour la nourriture. La faim et la maladie ne peuvent cohabiter. Nous observons ce réflexe spontané chez les animaux sauvages qui s’arrêtent toujours de manger lorsque leur instinct leur dicte la nécessité, en cas de maladie ou de blessure … Nous avons perdu notre capacité à tirer des enseignements de l’observation du monde animal. Nous nous croyons beaucoup plus évolués alors que physiologiquement nous sommes encore et toujours de simples mammifères. La perte naturelle de l’appétit devrait nous indiquer la marche à suivre. L’appel de la nature est clair, mais nous l’ignorons, croyant savoir mieux qu’elle. Quelle arrogance !
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La médecine allopathique officielle ne peut répondre à notre attente
Notre obsession de la nourriture nous a éloignés des lois de la nature et de la vie.
Le salut ne semble pas devoir venir de la médecine allopathique officielle. Tant qu’elle n’évoluera pas, elle échouera lamentablement à promouvoir la santé publique. Le New England Journal of Medecine, considéré comme une référence dans tout le milieu médical, faisait déjà en 1986 un constat navrant : après trente années de recherche, la mortalité liée au cancer, et ce, compte tenu de la pyramide des âges, avait augmenté de 25%. « La conclusion essentielle que nous tirons est la suivante : trente cinq années d’efforts intenses, centrés essentiellement sur l’amélioration des traitements, doivent être considérés comme un échec patent. Les résultats n’ont pas été ceux qu’on espérait. Nous pensons qu’il serait très riche d’enseignements d’entreprendre une analyse objective et argumentée des raisons de cet échecs[1]».
Conscients de cette situation, informés des dangers des médicaments et des pratiques médicales, de plus en plus de gens se tournent vers d’autres voies et veulent améliorer la qualité de leur vie, leur niveau d’énergie, leur santé, par des moyens simples et naturels … Il nous faut réapprendre à collaborer avec la nature et respecter les lois naturelles de la vie ; comprendre que la santé et la guérison sont des processus naturels, qui s’opèrent spontanément lorsque ces lois sont respectées.
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Qu’attendons-nous en France pour ouvrir de nouveaux espoirs ?
Parmi les plus grands théoriciens et praticiens du jeûne thérapeutique, certains sont français ou francophones. En France, le jeûne thérapeutique n’est pas enseigné, étudié, ou même toléré. La raison en est simple : l’enseignement médical et la recherche sont contrôlés par l’industrie pharmaceutique. Comme dans la plupart des pays à économie de marché. Une méthode comme le jeûne, qui libère le patient de la consommation de médicaments ne peut intéresser aucune entreprise et aucun gouvernement. Le jeûne ne peut avoir qu’un effet négatif sur la croissance et le PNB ! A cet égard, je rappelle que plus il y a d’accidents de la route, de malades dans les hôpitaux, plus on consomme de médicaments, et plus le PNB augmente et la croissance est soutenue ! Même la guerre et la fabrication d’armes font augmenter le PNB !
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[1] John C. Bailat et Elaine M. Smith, in new England Journal of Medecine, n° 314, 1986
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Bernard Clavière