Le progrès mais quel progrès ?

Le progrès est toujours désiré. Qui peut le refuser quand il s’agit de progresser réellement, de réaliser vraiment des progrès ? … Mais on confond souvent le progrès avec l’évolution matérielle que des techniques, des appareils peuvent apporter mais qui impose souvent une adaptation indispensable et ajoute aussi parfois de nouvelles contraintes lourdes et inutiles.

Le confort, la facilité des voyages, l’abondance, la mécanisation sont-ils en effet toujours un progrès ? Est-ce réellement un progrès de cultiver la terre, de produire des aliments avec des pesticides qui tuent, de soigner avec des médicaments aux effets secondaires lourds, de se déplacer plus vite en polluant davantage, de vivre plus longtemps en souffrant sans apprécier les jours qui passent ?

Il ne s’agit pas de rejeter les améliorations concrètes qui facilitent la vie, généralisent des avantages et offrent plus de moments agréables. Mais les réels progrès ne sont-ils pas ceux qui proposent ou favorisent vraiment l’équilibre, l’écoute, l’épanouissement, le bonheur et généralisent la confiance, l’espoir, le goût du partage, du vrai, du beau, du sincère !

Car nos ainés, nos anciens, nos parents qui travaillaient dur, qui s’entraidaient parfois dans les difficultés malgré les épreuves savaient aussi profiter de la vie. Ils savaient d’ailleurs prendre du temps et le temps nécessaire peut-être plus naturellement qu’aujourd’hui ; ils admiraient la nature et les saisons, ils aimaient les veillées de bavardage …

Alors apprenons à accueillir le progrès moderne avec enthousiasme s’il permet réellement de nous développer, de cheminer, de grandir en maturité individuellement … et collectivement !

Pascal  JACQUOT

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