Dans l’affrontement entre l’Occident et la Russie, ouvert le 24 février 2022, les occidentaux et l’Ukraine avaient tout pour gagner …
Mais Poutine croit aujourd’hui avoir le vent en poupe, au point qu’il ne dissimule même plus que ses objectifs n’ont pas changé en Ukraine et ailleurs.
Comment en sommes-nous arrivés là ?
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Cet article est de Françoise Thom; revue GOLIAS n° 805
https://www.golias-editions.fr/golias-hebdo/
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(La guerre en Ukraine nous interpelle énormément … car elle provoque une situation mondiale nouvelle et tout à fait préoccupante !
La Russie, puissance la plus vaste du monde, est pourtant fort mal connue …
L’article de Golias « Guerre en Ukraine » est assez long, assez ardu et demande une attention soutenue … mais chacun en tirera de riches informations !)
A noter : Pour réaliser la copie de feuilles de format A3 sur des pages A4 ci-dessous, chaque page a été divisée en deux …, ce qui ne facilite pas la lecture car il faut parfois passer d’une page à l’autre pour suivre le texte … « Bonne lecture ».
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lujean@cgocable.ca
Voici succinctement ma position :
1- Dans les deux situations (Ukraine et Palestine), les guerres présentes dérivent d’un grave contentieux entre deux peuples qui veulent actuellement s’affirmer dans leur existence, sans considération de l’autre partie et de ses besoins légitimes.
Pour comprendre les impasses actuelles, il faut remonter très loin le fil de l’Histoire. À la provocation de l’un répond l’agression de l’autre, dans un cercle vicieux sans fin.
On pourrait expliquer cela de long en large. Mais rendu où l’on est, la guerre tourne toujours à l’imbroglio. Et tout argument en faveur de l’un ou de l’autre voit naître une contrepartie qui nourrit un débat interminable.
2- Par conséquent, la seule réflexion valable porte sur l’arrêt de ces conflits insensés.
Ou bien, chaque camp poursuit son effort de guerre. Et comme en 14-18, on prolonge la boucherie, on empile les morts pour que les morts précédents ne soient pas morts pour rien!! (cherchez l’erreur)
Ou bien, on décrète un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel. Puis on négocie un accord de paix.
Comme chaque camp voudra l’emporter, il faudrait que la communauté internationale prenne ses responsabilités, et que, sous la contrainte nécessaire, par la menace de sanctions radicales (isolement de chaque partie non collaborante, coupures de financement, d’armement et de soutien militaire), l’ONU ou ses mandataires impose un règlement conforme au droit international.
Assurément, cette voie pèche par excès d’optimisme. Donc les guerres vont continuer leur œuvre d’apocalypse.
Question: Pour l’instant, qui parle de paix? On entend partout que des bruits de bottes et des discours vindicatifs.
Trudeau, Macron, tous les chefs d’État réputés pacifiques emboîtent le pas des chefs militaires…
3- Dans tous les cas, il faut se départir de la pseudo-information qui nous est serinée par tous les média, quel que soit le pays concerné.
Chaque camp ment effrontément. Gouvernements, média, opinions publiques, tous véhiculent consciemment ou non des idées toutes faites qui confortent les gens dans leurs préjugés salvateurs. Par définition, les courants de pensées dispensent de penser. Pire, les courants de pensée empêchent de penser.
Personnellement, je ne fais confiance ni à Poutine, ni à Zélenski, ni à Netanyahou, ni à Abbas, ni à aucun porte-parole confirmé. J’ai tendance à les renvoyer dos à dos.
Les journalistes, embrigadés dans des média généralement orientés, véhiculent l’information que leur opinion privilégie. Eux aussi, je les renvois dos à dos.
Comme je peux, je bâtis ma réflexion personnelle. Ce serait un autre exposé, inutile pour le sujet soulevé ici.
À suivre, peut-être,…
À la prochaine,
Jean