Pour s’appuyer sur le fondamental comme nous le souhaitons, ne faut-il pas dépasser le secondaire qui apparait inutile ?
Quelles valeurs, quelles convictions communes et essentielles peuvent réunir tous les hommes (et femmes) de bonne volonté qui au moins, en ce 21ème siècle, « ne souhaitent pas pour les autres ce qu’ils ne désirent pas pour eux-mêmes » ?
Par-delà les pratiques diverses et respectables des religions, par-delà les valeurs des militants divers, dans des domaines variés, quelles divergences secondaires nous faut-il apprendre à dépasser et accepter pour vivre ensemble et nous respecter ?
En plus des indispensables besoins matériels pour vivre et subsister, en plus des essentielles et légitimes identifications de tout être humain, les principes de liberté, égalité, fraternité ne sont-ils pas une base incontournable ?
– La reconnaissance de l’inconditionnelle dignité de tous, par-delà les races, les sexes, les fonctions …
– La recherche de justice universelle, manifestée en solidarité …
– La primauté du bien commun …
Pourtant certains engagés s’opposent à de telles concessions et affirment qu’ils ont la certitude de dire la vérité, que, seule, leur doctrine est vraie, qu’en dehors d’eux, il n’y a qu’erreur …
« Si vous cherchez un doctrine, soyez certain qu’il n’y a de doctrine vraie que catholique ». Maurras
«Il n’y a qu’une seule bonne raison de croire au Christ, c’est la certitude que le Christianisme dit la vérité». Bellamy
…
Alors, ces leaders suivent-ils vraiment les règles fondamentales, essentielles et incontournables du message de leur maitre spirituel ?
Pour sa part, Abdellatif Laâbi, poète, écrivain et traducteur marocain, affirme « qu’il n’y a d’être humain que celui qui considère que la Vie est encore plus sacrée que ses croyances et ses divinités … ».
A chacun en effet de retenir vraiment l’essentiel …
Pascal JACQUOT