Il n’y a pas un dieu mais deux

Il n’y a pas un dieu mais deux : l'un du bien, l'autre du mal -  Dans les circonstances de plus en plus astreignantes ou dramatiques, voire cruelles auxquelles l’humanité est actuellement soumise, il est légitime de se demander pourquoi le Bon Dieu soi-disant tout puissant ...
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Il n’y a pas un dieu mais deux :   L’UN DU BIEN, L’AUTRE DU MAL
Auquel êtes-vous abonné ?   … par Amour ou par Soumission ?
Par Michel Dogna  
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Dans les circonstances de plus en plus astreignantes ou dramatiques, voire cruelles auxquelles l’humanité est actuellement soumise, il est légitime de se demander pourquoi le Bon Dieu soi-disant tout puissant que nous enseignent les religions laisse faire cette lente descente aux enfers planétaire.
Alors que je suis de ceux qui, à titre privé, prêchent « La Loi d’Attraction » (avec des pensées positives pour gonfler les égrégores lumineux), je vois que les agendas de la politique mondiale sont majoritairement aux mains de puissants malfaiteurs qui génèrent la misère, la maladie, la guerre, la décadence, l’insécurité, la médiocrité, réduisant toujours plus l’espace de nos libertés et prétendant que c’est pour notre bien.  
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Le monde radieux d’Amour et de Paix que les Initiés nous promettent serait-il un chèque sans provision ?  
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Je me suis posé la question suivante : si Dieu – qui n’est pas un personnage mais une gigantesque Intelligence Universelle immatérielle – est le créateur de tout ce qui existe, pourquoi a-t-il créé Satan et ses œuvres maléfiques ? Ou a-t-il enfanté ce monstre concurrent sans le faire exprès, un loupé irrattrapable en quelque sorte ?
Je crois que la réponse réside dans le TAO qui existe depuis plus de 5000 ans. C’est un principe de dualité universelle qui s’applique d’une façon systématique à tout ce qui existe. Zoroastre enseignait, 600 ans avant J.-C., que tout ce qui existe est le résultat de l’équilibre constant entre deux forces antagonistes primordiales : le Yin et le Yang, et que rien ne peut exister sans son contraire. Par exemple : le haut et le bas, le chaud et le froid, la beauté et la laideur, la lumière et l’obscurité, etc.
Or, il n’y a pas de raison que la conscience divine universelle échappe à la règle. Ce que l’on appelle Dieu ne pourrait donc ni exister ni fonctionner, sans un anti-modèle antagoniste, le but final, y compris celui de l’univers entier, tenant en un seul mot : É-VO-LU-TION.
Ce principe a été parfaitement démontré lorsque l’on a effectué les premiers essais de développement de l’intelligence artificielle en opposant 24 heures sur 24 deux ordinateurs ayant reçu une application de jeu d’échec.
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Il est dit dans les écritures traditionnelles que nous sommes faits à l’image de Dieu. Je rejoins cette hypothèse au travers du schéma ayurvédique de nos 7 corps subtils, avec en particulier notre ultime atome central, parcelle holographique de la conscience divine Universelle qui est en chacun de nous. Nous serions donc tous des petits Dieux maîtrisant à peine les options basiques de notre belle machine. Or, vous pouvez remarquer que chacun de nous a, en soi, une partie sombre que nous laissons s’exprimer plus ou moins. Notre ascension n’est possible qu’à partir du moment où nous n’avons pas succombé à la tentation de la construire aux dépens d’autres vies.
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En fait, la conscience globale de notre humanité est la somme mathématique de 8 milliards de consciences lumineuses et de consciences pourries dont le résultat final donne lieu à un bon ou un mauvais karma collectif (loi cosmique automatique).
Alors, où en sommes-nous ? Rappelez-vous d’Anubis dans la mythologie de l’Égypte ancienne qui pèse les âmes des morts pour savoir de quel côté penche la balance : a-t-on fait plus de bien que de mal ou plus de mal que de bien ? En ce qui concerne l’humanité, un dicton nous dit : « Il suffit de peu de lumière (YANG) pour dissoudre beaucoup d’obscurité (YIN) ». 
Ceci veut dire que même si les « bons » sont les moins nombreux, leur densité vibratoire yang est plus forte que la densité vibratoire yin des « méchants » qui sont en vérité des géants aux pieds d’argile.
D’autre part, n’oublions pas que ces méchants sont nos stimulateurs d’évolution. N’oublions pas que c’est pendant les guerres que nous avons fait les plus grands progrès en tous genres. N’oublions pas que, comme dans les bons films, il faut que des acteurs acceptent de jouer le rôle des méchants pour alimenter les émotions et le suspens. Haïr ces acteurs serait-il raisonnable ?
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Olaf Stapledon est un écrivain de science-fiction de l’époque de la deuxième guerre mondiale. Dans son roman « Créateur d’étoiles » considéré par beaucoup comme l’un des plus grands livres de science-fiction, le narrateur parcourt le cosmos et décrit des planètes qu’il visite. Il découvre de nombreuses formes de vie et des mondes expérimentaux les plus divers entre enfers et paradis. Très intéressant ! Pourquoi notre humanité y échapperait-elle ? Il faut bien se faire à l’idée que nous sommes les acteurs d’une grande aventure cosmique dans un gigantesque laboratoire, parmi des milliards d’autres dans l’Univers.
À chacun et chacune de réfléchir quel Dieu il ou elle sert, même sans s’en rendre compte, en optant simplement pour des solutions quotidiennes de facilité pratique ou des habitudes générant la cruauté, l’esclavage ou la ruine.
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Merci pour votre engagement, votre lucidité et votre compassion.  

Michel Dogna
Article proposé par notre ami F. Gérard

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