Qu’est-ce qui serait réellement bon pour moi ?

 

« Et toi, tu fais quoi pendant les vacances ? »

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A l’approche de l’été, ce temps de pause ou de ralentissement, n’est-ce pas une belle occasion pour nous poser la question : mais qu’est-ce qui serait réellement bon pour moi ? 
Car parfois, nous pouvons remplir nos vacances de moment agréables en famille ou entre amis sans prendre le temps de nous questionner sur nos besoins profonds. Au fond, de quoi ai-je vraiment besoin après les mois que je viens de vivre ? Qu’est-ce qui me ferait dire à la rentrée : ‘Oui ce temps fut propice pour moi’ ?

Ces questions nous mettent presque immédiatement face à nos besoins. Elles nous introduisent à reconnaître ce qui est là en nous et que nous avons parfois du mal à identifier, à entendre et à respecter. Ces appels en nous qui attendent une réponse.
Nous pouvons avoir besoin de marcher, de goûter de nouvelles saveurs, de voir de beaux paysages, d’entendre le bruit de la mer, d’avoir des échanges spontanés et joyeux… Ces quelques exemples nous montrent que nos besoins se situent dans toute notre personne : notre corps peut avoir besoin de repos ou au contraire de mouvement. Notre sensibilité peut avoir besoin de douceur, de voir du beau. Notre être profond peut avoir besoin de calme, ou au contraire de relations stimulantes. Notre intelligence peut avoir besoin de découvrir, d’apprendre, d’être stimulée par des découvertes. Nos besoins sont liés à qui nous sommes, à nos caractéristiques propres mais aussi aux circonstances et à l’étape de vie dans laquelle nous nous trouvons. Il est donc important de les accueillir, de les nommer et de sentir comment y répondre. Et ce n’est pas toujours facile. 

Souvent, nous n’avons pas été éduqués à cette écoute intérieure qui peut vite être taxée d’égoïsme. Alors que c’est tout le contraire ! C’est parce que nous sommes attentifs à notre équilibre, et à la manière de le maintenir que nous pourrons être disponibles aux autres. 

Au-delà de la difficulté de se mettre à l’écoute de nos besoins, un autre piège serait de chercher de grandes solutions : prendre un an de congé sabbatique. Aller vivre au bord de la mer…

Nous préférons vous proposer la pédagogie des petits pas, beaucoup plus accessible, qui tient compte du réel et du rythme naturel de la croissance : il faut en effet du temps pour changer et cela doit passer par du très concret, réaliste et réalisable.  
Quel est le petit pas possible pour vous, une action à votre mesure pour entrer par exemple dans une meilleure attitude d’écoute de vous-même ? 

Alors à vous de sentir ce qui serait réellement pertinent pour votre temps estival !

Bel été à chacun.e

Anne Melounou, formatrice PRH

Prersonnalité Relations Humaines

PRH Personnalité Relations Humaines

Dessin de Pierre Pourchez, lecteur d’Ecoute et Partage

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