Depuis plus d’un an, la grippe aviaire décime les élevages et les oiseaux européens. Les experts craignent qu’une série de mutations déclenche une pandémie chez l’humain.
L’épidémie de grippe aviaire progresse. Depuis un an, les annonces de foyers d’infection pleuvent. Les élevages français, anglais, hongrois sont décimés. Les oiseaux sauvages aussi. Les autorités sanitaires procèdent à des abattages massifs d’élevages infectés, en vain. Alors que l’épidémie persiste, l’humain est-il le prochain sur la liste ? Cette éventualité est crainte par les experts et les autorités sanitaires : plus la circulation du virus est intense, plus le risque de mutations augmente. Et il ne manque qu’une courte — mais significative — série de mutations pour mettre le feu aux poudres.
En décembre, l’Équateur a annoncé l’apparition d’un premier foyer sur ses terres. Un mois plus tard, le ministère de la Santé équatorien a fait état d’un cas de contamination humaine. Une fillette de neuf ans a développé les symptômes de la maladie dans la province de Bolivar, au cœur des Andes. La situation n’est pas nouvelle : en 2021 et 2022, au moins quatre autres cas ont été recensés au Royaume-Uni, aux États-Unis et en Espagne.
Depuis 2003, près de 865 humains ont été contaminés par la grippe aviaire, dans vingt-et-un pays (Afrique et Asie principalement), rapporte le Guardian. Et le virus, apparu en 1997 dans les élevages de volailles de Hong Kong en Chine, semble violent sur l’humain : 456 en sont morts. Aucune transmission entre humains n’a toutefois été signalée : toutes les personnes contaminées vivaient en grande proximité avec des élevages de volailles malades, et ont été directement infectées par l’animal.
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