Je crois, car j’en fais l’expérience,
à la conscience en tant que perception.
Je crois à l’omniprésence de cette conscience,
permanente dans le temps et dans l’espace,
et à la béatitude qui lui est indissolublement liée.
La matière est une illusion.
Tout est énergie, tout est vibration.
Rien n’est séparé, tout est en résonance.
La perception me permet d’être en contact avec la réalité.
Avec moi, avec l’autre, avec la nature.
Rien ne surpasse cette conscience-perception.
Le bonheur est unité.
Unité avec soi-même (corps, cœur, esprit),
et unité avec l’extérieur (l’autre et la création).
Pour réaliser cette unité :
Présent à toi-même, présent au monde, communie.
Tel est le premier volet de la devise d’une spiritualité laïque.
Et le bonheur durable s’appuie sur l’intérieur :
Le paradis est là où je suis.
La source ultime est à l’intérieur.
Pour développer cette source intérieure, indépendante de l’extérieur, méditer avec la compréhension :
Tout est atteint ici et maintenant.
Le point de départ et d’arrivée de toute action, comme de toute civilisation, est la méditation.
Tel est le second volet de la devise d’une spiritualité laïque, nouvelle devise des Lumières.
La réalisation de la conscience impersonnelle et universelle, pleine de félicité, est le parachèvement de l’unité avec soi-même et avec le monde.
Elle m’ouvre au plus grand bonheur et constitue le but de ma vie.
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