« Les jours du monde tel que nous le connaissons sont comptés. Comme les passagers du Titanic, nous fonçons dans la nuit noire en dansant et en riant, avec l’égoïsme et l’arrogance de ceux qui sont convaincus d’être « maîtres d’eux-mêmes comme de l’univers ». Et pourtant, les signes annonciateurs du naufrage s’accumulent : dérèglements climatiques en série, pollution omniprésente, extinction exponentielle d’espèces animales et végétales, pillage anarchique des ressources, multiplication des crises sanitaires. Nous nous comportons comme si nous étions la dernière génération d’hommes à occuper cette Terre : après nous, le déluge… ». Ce passage d’un livre de Nicolas Hulot, écrit en 2005, est un cri d’alerte : si nous tous, riches comme pauvres, ne modifions pas immédiatement notre comportement pour faire « mieux avec moins » et mettre l’écologie au centre de nos décisions individuelles et collectives, nous sombrerons inéluctablement.
« Nous regardons les montagnes enneigées avec une certaine inquiétude. Où sont les neiges d’antan ? Ceux qui connaissent bien ces paysages savent que tout est en train de changer, que les glaciers fondent, que des pans entiers de nos pics dégèlent et s’effondrent. Ils font le lien avec les évolutions du Groenland et la dislocation des calottes glaciaires, ils sentent que quelque chose de notre monde est en train de craquer. Ce n’est qu’un éboulement, disions-nous jadis, mais il est général, et nous ne savons pas ce qu’il nous prépare ... » témoigne aussi Olivier Abel.
Dans son livre “Le grand désordre hormonal ; ce qui nous empoisonne à notre insu“, Corinne Lalo présente un tableau consternant de ce qui se passe aujourd’hui à cause des médicaments et des produits chimiques. Faute d’avoir tenu compte des alertes successives depuis les années 60 du siècle dernier, la situation qui concerne les humains aussi bien que les animaux est en effet de plus en plus alarmante.
Pesticides, médicaments et additifs alimentaires jouent sur les hormones, féminisant les hommes, hyper féminisant ou masculinisant les femmes. Les hommes ont perdu 70% de concentration de leurs spermatozoïdes en moins de trois générations et leur taux de testostérone diminue. Les mâles sont moins attirés par les femelles. Comme la malbouffe a déjà multiplié les obèses, le nombre de personnes affaiblies avec asthme ou diabète explose, amplifié par des médications banalisées et régulières.
Les traitements pris pendant la grossesse favorisent la malformation des enfants (micro pénis et différenciation sexuelle malaisée), mais les femmes sont encore mal informées. Ce qui se constate chez les animaux, dont certains naissent avec un testicule et un ovaire, s’observe dorénavant chez les humains. La pilule elle-même par exemple est un perturbateur endocrinien hormonal connu pour banaliser les cancers du sein qui se multiplient ; n’est-elle pas classée officiellement cancérigène par l’OMS avec une augmentation de 38% des cas de cancer du sein chez les femmes sous pilule ?
Roselyne Bachelot, pharmacienne, ancienne ministre de la santé, actuelle ministre de la culture, affirme catégoriquement : « Tout médicament a des effets secondaires et ce qui compte, c’est le rapport bénéfice/préjudice ». Dans ce cas, toute prescription de médicament ne devrait-elle pas prévoir et imposer une cure automatique de détoxication, toute absorption de produits de synthèse ne devrait-elle pas être compensée par un régime bénéfique de nettoyage ? Si non, comment ne pas constater sans surprise à plus ou moins long terme engorgements, fatigues, malaises et dégradations physiologiques ? Comment croire qu’un vaccin renouvelé tous les quatre mois n’ait absolument aucune séquelle indésirable et puisse être assimilé par l’organisme aussi facilement qu’une pomme ? On peut alors comprendre les réticences de nombreux médecins devant des vaccins dont personne ne connaît les effets à long terme, puisqu’il faut un recul d’au moins dix ans pour pouvoir se déterminer. N’est-ce pas en effet au bout de plusieurs années que le Distilbène, la Thalidomide ou le Mediator ont révélé leur nocivité ?
Après les drames que le changement climatique et les perturbateurs chimiques provoquent et dont nous ne subissons encore que les prémices, sommes-nous tous des « passagers du Titanic » qui continuons à danser et à rire ? Car si les dérèglements de la planète et de la vie ne peuvent plus être mis en doute, l’homme refuse encore souvent de reconnaître d’en être l’origine, la cause et parfois le moteur … Surtout l’Occidental qui, « grâce » aux progrès et découvertes que l’on ne peut nier ou sous-estimer, se croit pourtant supérieur et traite aujourd’hui de « complotistes » tous les critiques comme autrefois de « sauvages » les « Indiens » parce qu’ils ont d’autres repères et invitent simplement à respecter plantes, animaux et êtres humains « comme d’autres eux-mêmes ».
Glyphosate, centrale nucléaire, vaccin ? … Nous continuons puisque nous en avons besoin, nous continuons tant que ça n’explose pas, nous continuons à croire que ce ne sont pas des bombes à retardement !!! Hélas ! Que d’innombrables espèces animales disparaissent, que des grippes aviaires se multiplient, que la maladie de la vache folle se déclare, que des élevages en batterie, contaminés ou susceptibles de l’être, soient régulièrement et brutalement abattus comme on fauche de l’herbe, cela n’étonne plus guère. On l’explique et on le justifie froidement et avec condescendance devant ceux qui expriment ou manifestent quelques réserves … On accuse même ces derniers de vouloir revenir à la bougie et leurs arguments sont balayés. Il ne s’agit pourtant en aucun cas pour eux de mésestimer les découvertes ou les recherches, de ne pas apprécier les réels progrès scientifiques ou médicaux. Il s’agit seulement de relativiser les avancées apparentes parfois plus flatteuses que réelles.
Pour éviter les déconvenues, les contrôles restent indispensables car la vérité n’est jamais simple et la diversité est toujours riche. Les monopoles sont dangereux quand ils étouffent les divergences. Un médecin valeureux et reconnu par des prix Nobel ne devrait jamais être dénigré même quand ses pairs expriment des réserves … Une « obligation » en matière de santé, notamment en ce qui concerne des vaccins, n’est-elle pas synonyme d’autoritarisme et même de viol car notre corps est bien notre principale et légitime propriété !
Après la planète et le monde animal, c’est bien à la vie, et en réalité à la vie humaine, que la science relative, la mauvaise politique et la finance s’attaquent malicieusement, sous prétexte de la protéger ! En banalisant de telles attitudes, le citoyen ne peut guère être davantage attentif à son propre sort ! Il confie sa vie à la science et parfois maintenant à des logarithmes … Sa peur de la mort, de moins en moins canalisée par des préceptes religieux, sociaux ou moraux, l’invite à s’abandonner à de nouveaux maîtres carabins qui présentent des résultats apparents spectaculaires. Mais quelles que soient leurs compétences, leurs qualités, leurs expériences, ceux-ci restent pourtant toujours limités et les plus valeureux sont souvent les plus modestes ou ceux qui sont conscients de leurs fragilités … Ceux que l’on entend à longueur de journaux, radios ou télés devraient d’ailleurs souvent être bâillonnés du fait des conflits d’intérêt qui peuvent motiver leurs propos.
Les objectifs économiques triomphent sur la santé publique quand des produits interdits sont à nouveau autorisés malgré les conséquences néfastes connues. L’extrême prudence indispensable dont on doit faire face à un produit expérimental s’estompe quand on l’utilise mondialement avec une rapidité qui n’a jamais existé jusqu’à aujourd’hui car le bénéfice/risque d’un traitement, qui s’avère être un perturbateur hormonal, ne peut s’imposer en quelques mois. Et il ne faut jamais oublier qu’une personne malade peut souvent guérir sans médicament ou vaccin, mais simplement en modifiant son mode de vie …
La vie humaine est bien plus merveilleuse et le corps bien plus noble que la carcasse d’une automobile dont on renouvelle l’huile et change les pièces pour prolonger l’existence ! On l’oublie souvent en s’émerveillant devant les prouesses techniques des transplantations cardiaques (dernièrement avec un cœur de porc !). La mort n’est en réalité qu’une étape de la vie, qu’un passage auquel chacun se prépare. Nous sommes donc tous invités à prendre chacun notre place, à tenir chacun notre propre responsabilité … quitte à solliciter une objection de conscience pour préserver notre dignité !
Pascal JACQUOT